L’École secondaire catholique Renaissance fête ses 25 ans

Le slogan «Soyons meilleurs ensembles» se ressent lors des cours d'éducation physique de M. Éric Gladu.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
À l'occasion du 25e anniversaire de l'École secondaire catholique Renaissance d'Aurora, les enseignants et les élèves ont exprimé leur fierté et leur très fort sentiment d'appartenance.
Plus de 520 élèves fréquentent celle qui fut la première école secondaire francophone catholique de la région de York.
Éric Gladu, professeur d'éducation physique, se souvient de ses débuts en 2006. J'ai vu l’évolution de l’école au fil des années
, raconte-t-il.
L’école au coin de Bathurst et Bloomington a ouvert ses portes en 2008. Avant cela, elle occupait des locaux au 3e étage de l’école anglaise Cardinal-Carter.

L'établissement scolaire souffle ses 25 bougies.
Photo : Radio-Canada / Greg Bruce
Jusqu’en 2006, l’école était connue comme l’École secondaire Cardinal-Carter
, précise-t-il.
C'est en 2006 qu'elle a adopté le nom d’École secondaire catholique Renaissance, avant de déménager à l’emplacement actuel.
Soyons meilleurs ensemble!
Le mot famille
revient souvent lorsque les élèves expriment leur fierté.
Ça me fait plaisir d'être francophone et de m'exprimer en français. J’ai vraiment le sentiment de faire partie d'une famille très accueillante ici
, raconte Sarah Azaou.

L'esprit de camaraderie est une force au sein de la communauté scolaire, selon les élèves.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
Nous sommes tous vraiment fiers d'être Franco-Ontariens
, ajoute Diana Yanina
Même sentiment du côté de sa sœur jumelle, Julia Yanina.
Je sais comment parler en français, je peux m'exprimer, je peux parler avec les autres en français, même en dehors de l'école. C'est une grande famille et c'est un plaisir d'être ici. Chaque jour, nous sommes meilleurs ensemble.

D'anciens élèves de l'École secondaire catholique Renaissance gardent un sentiment de fierté.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
D'anciens élèves gardent un excellent souvenir de leur passage à l'école.
J'étais représentant sportif
, précise Luc Cluley, qui a terminé son secondaire l'an dernier. Ce qui m’a marqué, c’est l’esprit de collaboration et de communauté dans cette école.

Jamie Montpellier est le directeur par intérim de l’École secondaire catholique Renaissance.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
Le directeur par intérim, Jamie Montpellier, explique le sentiment d'appartenance par la collaboration entre les élèves et les 42 enseignants.
Le personnel, les élèves, tout le monde est souriant, tout le monde a de l'espoir. On est embarqués, engagés et on continue toutes les activités sans vraiment laisser tomber de quoi
, ajoute-t-il.

Des élèves qui travaillent en équipe.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
Pour sa part, le conseiller en orientation Sylvain Bastien explique d'où vient l'enthousiasme des élèves et la motivation du corps professoral à enseigner en français.
Nous voulons leur fournir un espace où ils peuvent pratiquer leur langue et vivre des expériences culturelles rattachées à notre francophonie ontarienne
, affirme-t-il.
Permettre aux élèves de vivre ces expériences-là et de s'intégrer pleinement à la francophonie est la chose la plus importante.

Selon le directeur de l'éducation, André Blais, l'école joue un rôle essentiel dans le développement du rapport que les élèves entretiennent avec la culture.
Photo : Radio-Canada / Déborah St-Victor
On devient enseignants pour veiller à l'épanouissement des élèves, assurer leur réussite et le succès et développer chez eux un sens d'appartenance à la culture et à la langue et à la foi,
croit pour sa part le directeur de l'éducation du conseil scolaire, André Blais.