Les chemins Blanchette et Georges-Vallières parmi les pires routes de l’Estrie

Le chemin Georges-Vallières figure parmi les pires tronçons de l'Estrie.
Photo : Radio-Canada / Arianne Béland
Les automobilistes sherbrookois peuvent s’attendre à un parcours cahoteux lorsqu’ils passent sur les chemins Blanchette et Georges-Vallières. Ces derniers ont respectivement remporté la première et la deuxième place du palmarès des pires routes de l’Estrie de CAA Québec. Cette liste est déterminée selon les votes du public.
Cette année, aucune route estrienne ne s’est glissée dans le palmarès provincial.
En plus du chemin Blanchette et du chemin Georges-Vallières, la route 147 de Coaticook, la rue Water de Danville, le chemin George-Bonnallie d’Eastman et la rue des Paysans, à Sherbrooke, font cependant partie de la liste régionale.
Le chemin Georges-Vallières et la rue Water n'en sont d'ailleurs pas à leur première apparition sur cette liste.
La route Farley, à Drummondville, et la route du Curé-Forcier, à Saint-Germain-de-Grantham, font quant à elles partie des pires routes du Centre-du-Québec.
5700 votes
Cette année, environ 5700 personnes ont voté de la mi-avril jusqu'au début du mois de mai dans le cadre du palmarès, indique la porte-parole de CAA Québec, Andrée-Ann Déry.
C'est une campagne qui est non-scientifique, évidemment. C'est des données qualitatives, les gens vont voter, donc c'est une question de mobilisation citoyenne. Ça veut tout simplement dire que peut-être que dans votre région, les gens ont moins pris le temps d'aller voter.[...] Ça peut expliquer pourquoi certaines des routes qui se retrouvent dans votre palmarès régional ne se retrouvent pas dans le palmarès provincial
, a-t-elle expliqué au micro de Vivement le retour.
Plusieurs facteurs ont une influence sur les routes choisies, ajoute-t-elle.
Ce qui revient beaucoup, ce sont les crevasses, les fissures, les nids de poule. Mais ça peut aussi être des problèmes d'éclairage, des problèmes de signalisation, le marquage aussi qui peuvent être déficients.