Le Club de golf du Bic à la recherche de partenaires

Le terrain de golf du Bic
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Le Club de golf du Bic cherche à s'associer avec des investisseurs afin d'assurer la pérennité de ses activités.
Les quelque 300 actionnaires du club ont donné un mandat en ce sens au conseil d'administration du club lors de leur assemblée générale annuelle, la semaine dernière.
On veut aller voir ailleurs quel genre d’association on peut avoir avec d’autres groupes qui s’intéressent au golf – ou peut-être à des activités connexes au golf – et qui voudraient développer des activités sur le site très avantageux qu’on a
, a expliqué le président du club, Sylvain Lafrance, en entrevue à Même fréquence.
Selon M. Lafrance, les finances du club se portent bien. Cependant, les infrastructures sont vieillissantes et des travaux devront être faits à moyen terme pour rénover le chalet, le restaurant et le système d'irrigation du golf, qui fête cette année ses 90 ans.

Le chalet du Club de golf du Bic aura éventuellement besoin de rénovations.
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Ce sera probablement quelques millions de dollars qu’on aura à investir alors on se pose des questions au niveau des actionnaires
, indique le président.
Un nouveau partenaire pourrait donc permettre d'assurer l'avenir du club, et, potentiellement, le développement d'activités connexes, par exemple dans la restauration ou l'hôtellerie.
On est dans l’esprit de trouver un partenaire gagnant-gagnant avec les actionnaires et un investisseur qui serait prêt à s’engager dans un horizon de 5 à 10 ans.
La vente du golf n’est pas un scénario qui est exclu
pour l'instant, mais ce n'est pas l'approche privilégiée par les actionnaires, qui souhaitent avant tout maintenir l'accessibilité au club et préserver son site.
L'automne dernier, le Groupe immobilier Tanguay avait manifesté son intérêt à acheter le club de golf s'il était mis en vente. Sylvain Lafrance affirme qu'il n'y a pas eu de discussion avec le Groupe, mais qu'il est ouvert à évaluer les options proposées. Ça ne coûte rien d'écouter
, dit-il.
D'après une entrevue de Maude Rivard