La députée Jenny Kwan révèle être la cible de l’ingérence chinoise

Jenny Kwan est députée fédérale pour la circonscription de Vancouver-Est.
Photo : (CBC)
En Colombie-Britannique, la députée néo-démocrate Jenny Kwan affirme que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) lui a révélé qu'elle était une cible, et continue de l'être, du gouvernement chinois.
La députée de Vancouver-Est dit en avoir été informée vendredi.
Elle indique que le SCRS l'a informée qu'elle avait été identifiée par la Chine lors des élections fédérales de 2019 et qu'elle restait une cible en raison de ses critiques à l'égard du gouvernement chinois.
Jenny Kwan affirme qu’il lui est impossible de révéler les détails des actions présumées de Pékin sans enfreindre les lois sur la sécurité. Toutefois, elle souligne qu'elle continuera à parler au nom des nouveaux arrivants, de la diaspora et des atteintes aux droits de la personne à Hong Kong, dont elle est originaire, et dans la région chinoise du Xinjiang.
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La représentante néo-démocrate est la dernière députée à révéler qu'elle a reçu un breffage du SCRS sur le fait d'être ciblée par le gouvernement chinois.
Le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh affirme que les mesures prises par le gouvernement fédéral ne suffisent pas. La formation politique réclame toujours une enquête publique sur l'ingérence étrangère et demande le retrait du rapporteur spécial David Johnston de ce dossier parce qu'il ne jouit pas de la pleine confiance
de la Chambre des communes.
Jenny Kwan a souligné qu'il était troublant que les députés n'aient pas reçu d'information sur d'éventuelles menaces à leur encontre pendant des années. Un responsable du parti a confirmé à La Presse canadienne que Mme Kwan n'est pas inquiète pour sa sécurité ni celle de sa famille.
Avec les informations de La Presse canadienne