Le CFP Val-d’Or veut stimuler l’intérêt pour son programme de vente-conseil

Le Centre de formation professionnelle Val-d’Or transforme ses programmes de vente-conseil et de représentation pour les rendre plus populaires.

Seulement huit étudiants ont suivi ces deux formations à Val-d’Or cette année. À compter de l‘automne prochain, elles seront offertes en enseignement individualisé. Les étudiants pourront avancer à leur rythme et amorcer leur formation à cinq dates différentes durant l’année scolaire.

Ce type d’enseignement individualisé est déjà offert dans cinq autres programmes du CFP Val-d’Or, ce qui a contribué à stimuler les inscriptions.

Ça nous permet de nous adapter au marché du travail et d’avoir des finissants tous les mois pour combler les besoins de main-d’œuvre des entreprises.

C’est sûr qu’on espère augmenter les inscriptions. C’est une formule appréciée par les jeunes, qui leur permet d’aller à leur rythme. S’ils sont bien organisés, ils peuvent même compléter la formation plus rapidement que les échéanciers du ministère, ajoute Mme Fortier.

De la théorie à la pratique

La nouvelle formule ne prévoit pas de cours magistraux, mais un enseignant demeure présent pour soutenir les étudiants et pour répondre à leurs questions.

Ça va rendre mon travail un peu plus complexe, parce que les élèves ne sont pas tous rendus à la même place en même temps, reconnaît l’enseignante Geneviève Bélisle.

Le plus important sera de rendre le tout dynamique. On espère surtout que ça va créer un engouement, comme ç'a été le cas pour les autres programmes en enseignement individualisé, poursuit-elle. Ce n’est pas évident pour un jeune qui a ses prérequis en septembre de savoir qu’il doit attendre en août prochain pour commencer sa formation.

La nouvelle formule prévoit aussi que les élèves pourront faire trois jours de formation par semaine au CFP Val-d’Or pour la théorie, puis deux jours de stage en entreprise.

Ils pourront tout de suite mettre en pratique sur le marché du travail les compétences apprises en classe. Ça permet aussi de faire les stages partout dans la région et de répondre aux besoins dans chaque secteur, souligne Marie-Michelle Fortier.