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Acheter un condominium pour le louer n’est plus rentable à Toronto

Plusieurs condos et édifices à Toronto.

Nombre d'investisseurs ont acheté des condominiums par le passé à Toronto pour les louer, une pratique qui n'est plus rentable, selon une étude. (Photo d'archives)

Photo : CBC/Patrick Morrell

Radio-Canada

52 % des nouveaux propriétaires de condominiums à Toronto qui avaient acheté l'unité pour la louer ont perdu de l'argent l'an dernier, selon un rapport.

C'est la première fois que la pratique prisée des investisseurs dans la Ville Reine n'est plus rentable.

Selon le rapport de la Banque CIBC et de la firme Urbanation, pour une majorité de nouveaux propriétaires, les paiements hypothécaires, les frais de condo et l'impôt foncier dépassaient le loyer tiré de l'unité en 2022.

Cette tendance risque même d'empirer au cours des prochaines années, selon l'établissement financier et la firme spécialisée en immobilier, qui citent le prix d'achat élevé payé par les investisseurs lors de la phase de préconstruction.

Pour la CIBC et Urbanation, il s'agit d'un changement « significatif » qui pourrait entraîner une modification dans le comportement des investisseurs.

Si les investisseurs n'achètent pas, les promoteurs ne vont pas construire [plus de condos].

Une citation de Rapport de CIBC et Urbanation

Pas moins de 39 % des condominiums à Toronto sont détenus actuellement par des investisseurs-locateurs. Ce chiffre grimpe à 59 % pour les condos construits au cours des cinq dernières années.

Les recettes tirées de la location d'un nouveau condo dans le Grand Toronto sont passées en moyenne de 2140 $ en 2020 à 2457 $ en 2022, mais les dépenses du locateur ont grimpé durant la même période de 2076 $ à 2680 $, entraînant une perte de revenus, indique le rapport.

Si les investisseurs refusent à l'avenir d'acheter des unités lors de la phase de préconstruction, la demande pour de nouveaux condominiums pourrait fléchir. Cela pourrait freiner la construction de nouvelles tours et miner par la suite le marché locatif, souligne l'étude.

Facteurs en cause

Si les investisseurs peuvent obtenir du financement et que les prix [de l'immobilier] augmentent, ça les incitera possiblement à rester dans le marché locatif, même si leur flux de liquidité est négatif, affirment les auteurs du rapport, Benjamin Tal et Shaun Hildebrand.

Une baisse des taux d'intérêt et une hausse des loyers pourraient également amoindrir les pertes financières des locateurs.

Les promoteurs immobiliers n'ont pas les ressources actuellement pour construire plus de 20 000 condominiums par année, selon le rapport, qui note qu'il s'agit d'un faible taux de croissance pour le Grand Toronto qui compte près d'un demi-million d'unités.

Avec les informations de La Presse canadienne

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