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Québec investit 5,7 M$ pour contrer la violence armée dans le Grand Montréal

Une policière et un policier se tiennent debout derrière un bandeau de sécurité sur une scène de crime, devant une autopatrouille.

Cette nouvelle équipe d'intervention formée de dix policiers sera déployée sur le terrain l'automne prochain.

Photo : Service de police de la ville de Montréal

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, annonce une nouvelle enveloppe de 5,7 millions de dollars pour la mise en place d’une équipe d’intervention formée de dix policiers de la Sûreté du Québec (SQ), qui se spécialisera exclusivement dans la lutte contre le crime organisé et la violence armée dans le Grand Montréal.

Ces policiers viendront appuyer le travail de leurs collègues policiers à Montréal, à Laval ainsi qu'à Longueuil dès le 1er octobre prochain.

Cette annonce survient quelques jours après que Radio-Canada eut révélé que le SPVM avait besoin de renforts en enquêteurs aux crimes majeurs à l'approche de la saison estivale qui pourrait être synonyme de violence armée.

C'est l'opportunité de montrer à la population le front uni, autant le ministère de la Sécurité publique que nos corps policiers, dans cette offensive pour que nos rues demeurent sécuritaires, a lancé le ministre François Bonnardel, aux côtés de l'inspecteur-chef du SPVM, David Bertrand, et de Pierre-Mathieu Viviers, directeur adjoint aux enquêtes criminelles de la SQ.

Essentiellement, le mandat de cette nouvelle équipe consistera à faire des opérations de visibilité et à intervenir dans des lieux fréquentés par des groupes criminels.

Une citation de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique
Six personnes, dont le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel (au centre), debout derrière un bureau.

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel (au centre), pose avec les responsables des enquêtes criminelles du SPVM, du Service de police de Laval et du Service de police de l'agglomération de Longueuil.

Photo : Radio-Canada / Renaud Boulanger, caméraman

Cette nouvelle équipe, qui recueillera des informations sur le terrain, travaillera avec l'Équipe intégrée de renseignement sur la violence armée, afin de localiser des individus criminels et mettre à jour leurs fréquentations continuellement en évolution.

C'est une nouvelle équipe qui vient en renfort au travail en enquête que l'on fait déjà en équipe entre les différents corps policiers [du Grand Montréal], a ajouté le haut gradé de la SQ, Pierre-Mathieu Viviers.

Pierre Mathieu Viviers est directeur adjoint aux enquêtes criminelles à la Sûreté du Québec.

Pierre-Mathieu Viviers est directeur adjoint aux enquêtes criminelles à la Sûreté du Québec.

Photo : Radio-Canada / Renaud Boulanger, caméraman

Le Service de police de la Ville de Montréal, qui doit intervenir pour la très grande majorité des événements armés sur son territoire, voit d'un bon œil cet ajout en provenance de la Sûreté du Québec.

Nos sujets d'intérêt n'ont pas de frontière. On ne doit pas se limiter non plus. La clé sera l'échange d'informations dans la lutte contre la violence armée, a commenté l'inspecteur-chef David Bertrand, l'un des principaux grands patrons des crimes majeurs à la police de Montréal.

Gros plan de l'inspecteur-chef, David Bertrand.

L'inspecteur-chef David Bertrand affirme que l'arrivée de cette équipe viendra fournir de précieux renseignements criminels à ses équipes d'enquêteurs à la poursuite des organisations criminelles qui sèment la violence à Montréal.

Photo : Radio-Canada / Renaud Boulanger, caméraman

En prévision de l'été qui s'annonce chaud en matière de violence armée, l'inspecteur-chef Bertrand du SPVM affirme que beaucoup de travail est fait en coulisses pour prévenir des actes criminels qui pourraient survenir.

On ne sera pas réactif. On travaille déjà en amont depuis déjà plusieurs mois. Vous l'avez vu dernièrement dans nos frappes policières, dont celle du 26 avril, où près de 200 policiers ont participé. On a ciblé les groupes qui pouvaient être à risque d'être impliqués dans des violences armées. On veut être partout. En plus des groupes, on a aussi une stratégie de viser des individus à risques, a conclu le haut gradé de la police de Montréal.

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