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Une marche pour soutenir les personnes atteintes de sclérose en plaques à Chicoutimi

Des gens marchent avec des banderoles de la Société canadienne de la sclérose en plaques.

Environ 80 personnes ont pris part à la marche.

Photo : Radio-Canada / Kenza Chafik

Sclérose en plaques Saguenay a tenu sa Marche SP à Chicoutimi, dimanche, pour amasser des fonds afin d’améliorer la qualité de vie des personnes aux prises avec cette maladie et pour sensibiliser la population.

L’événement fait partie des 18 marches organisées à travers le Québec par la Société canadienne de la sclérose en plaques. Pour la porte-parole, Jacynthe Tremblay, les fonds amassés sont plus qu’importants pour les personnes qui doivent vivre avec la sclérose en plaques.

La journée de la marche nous permet de ramasser de l’argent pour la recherche, parce qu’on a toujours besoin d’un montant amassé pour la recherche qui est très importante pour que ça continue d’évoluer. [...] Puis, ça donne une chance à notre association de nous fournir aussi des événements qu’on peut faire ou des activités qui sont payés par notre association pour sortir les personnes de l’isolement.

Un femme prend la pose.

Jacynthe Tremblay a reçu son diagnostic de la sclérose en plaques il y a 23 ans. Elle s’implique dans la Marche SP depuis 22 ans pour sensibiliser les personnes à la maladie, qui est encore peu connue selon elle.

Photo : Radio-Canada / Kenza Chafik

La marche a commencé à 10 heures au départ de la Zone portuaire de Chicoutimi, pour se terminer au parc Saint-Nom-de-Jésus. Environ 80 personnes étaient présentes. Des maquillages pour les plus jeunes, une chasse au trésor et un échauffement Zumba étaient également offerts.

Une habituée de la Marche

Jacynthe Tremblay, elle-même atteinte de la sclérose en plaques, prend à cœur la Marche SP à laquelle elle participe depuis 22 ans. Je m’occupais de faire les départs, préparer sur le site, après ça, aller faire de la sécurité.

La femme se dit toutefois positive grâce à l’avancement des recherches dans les dernières années. Il y a beaucoup de développement, parce qu’au début, on avait seulement quatre médicaments qui étaient piqués par sous-cutané, ajoute-t-elle. Puis, présentement, on est rendu pas loin de 15 ou 17 qui se prennent oralement.

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