•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Il y a moins de risques qu’un ouragan comme Fiona frappe les Îles en 2023

Un homme qui a de l'eau jusqu'à la taille.

Le Centre canadien de prévision des ouragans affirme que les changements climatiques devraient faire augmenter l’intensité moyenne et maximale des précipitations lors des ouragans. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Le Centre canadien de prévision des ouragans a dévoilé cette semaine ses prévisions pour la prochaine saison, qui s’étend du 1er juin au 30 novembre. Il prévoit de 12 à 17 tempêtes nommées, ce qui représente une légère baisse par rapport aux prévisions de 2022.

Parmi ces tempêtes, quatre auraient le potentiel de se transformer en ouragans considérés comme étant majeurs, c'est-à-dire qu'ils atteindraient la catégorie 3 avec des vents d’au moins 178 km/h, affirme l’organisme.

L'an dernier, le Centre avait estimé que l'Atlantique Nord essuierait de 14 à 21 tempêtes.

En septembre 2022, la tempête post-tropicale Fiona a causé des dommages aux Îles-de-la-Madeleine avec des pointes de vents enregistrées à 132 km/h par Environnement Canada.

Le directeur de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Serge Bourgeois, serait heureux que les Îles soient épargnées par les Fiona et les Dorian de ce monde cette année.

Tant mieux si, cette année, les risques sont moins élevés qu’ils pouvaient l’être l’année passée.

Une citation de Serge Bourgeois, directeur de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

Le dernier ouragan dont on parlait aux Îles, c’était l’ouragan Blanche, dans les années 1970. Puis, dans les cinq dernières années, il y en a eu deux : Dorian et Fiona, rappelle-t-il. On nous annonce que la force et la fréquence des tempêtes vont augmenter avec les bouleversements climatiques.

Serge Bourgeois porte des lunettes et se tient debout devant un paysage brumeux des Îles.

Les Madelinots sont habitués aux tempêtes normales, affirme Serge Bourgeois, directeur de l’aménagement et de l’urbanisme à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

Il explique que les Madelinots sont habitués aux tempêtes normales, comme celles de l’automne et de l’hiver. Quand il y a des vents soutenus qui peuvent atteindre jusqu’à 100 km/h, il y a toujours des dommages qui frappent le littoral, affirme-t-il. Mais quand on parle de Fiona, de Dorian, pour nous, ce n’était pas quelque chose de normal, affirme M. Bourgeois.

Il salue le calme des résidents lors de la tempête Fiona. Il n’y a pas eu de panique ou d'énervement extrême, parce qu’on vit quand même sur une île. Sauf que les perspectives d’avenir sont évidemment inquiétantes dans le contexte où c’est cette catégorie de tempêtes là qui pourrait augmenter, raconte Serge Bourgeois.

Il déclare que la Municipalité est prête à faire face aux tempêtes. On n’a pas de préparation particulière plus que notre plan de mesures d’urgence, qu’on a malheureusement dû appliquer plusieurs fois dans les dernières années, déplore-t-il.

Selon le Centre canadien de prévision des ouragans, les changements climatiques devraient faire augmenter l’intensité moyenne et maximale des précipitations lors des ouragans.

L'organisation météorologique mondiale qualifie Fiona d'événement météorologique extrême le plus coûteux jamais enregistré au Canada atlantique.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

En cours de chargement...

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.