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125 espèces d’oiseaux à observer en 24 heures au Témiscamingue

Les trois femmes sourient en pointant un guide sur les oiseaux.

Émilie Grenier, Catherine Dion et Nadia Bergeron participent au Grand Défi QuébecOiseaux.

Photo : Facebook/Catherine Dion

Une équipe de trois femmes tentera d'observer 125 espèces d'oiseaux en parcourant le Témiscamingue en 24 heures.

L'équipe les Sturn'ailes est sur le terrain depuis vendredi après-midi dans le cadre du Grand Défi QuébecOiseaux.

Nadia Bergeron, Émilie Grenier et Catherine Dion ont déjà amassé plus de 500 dollars qui iront à QuébecOiseaux et à la SLOAT pour des projets en lien avec les oiseaux champêtres, dont le hibou des marais.

L'objectif c'est d'observer le plus d'espèces possible. Donc vraiment y aller avec le plus de diversité. Mais c'est sûr qu'il y a certaines espèces en particulier qu'on aimerait observer, comme le piranga écarlate, la paruline des pins ou encore la chouette rayée, en plus du hibou des marais, explique Catherine Dion qui participe au défi depuis plusieurs années. Elle dit que la conservation des oiseaux leur tient beaucoup à cœur.

Selon elle, c'est la première fois que son équipe se lance dans une telle aventure au Témiscamingue depuis le lancement du défi il y a une dizaine d'années.

Le Grand Défi QuébecOiseaux a pour objectif de sensibiliser la population à la protection des oiseaux du Québec et de recueillir des fonds pour des projets de conservation.

Cette année, le thème général ce sont les oiseaux champêtres, soit du milieu agricole, des champs, des pâturages ou des prairies.

Avec l'argent qu'elle va obtenir, la Société du loisir ornithologique de l'Abitibi et du Témiscamingue va pouvoir lancer un projet afin d'observer le hibou des marais.

Un projet qui sera mené avec le ministère de l'Environnement du Québec afin d'inventorier les terrains propices pour la nidification de cette espèce très peu connue dans la région. On a un projet de fournir des bénévoles pour inventorier les terrains propices pour la nidification du hibou des marais, parce qu'on le connaît très peu dans la région, explique la présidente de la SLOAT Edith Van de Walle.

Le ministère a besoin de ces données-là pour développer des mesures de protection. Nos bénévoles vont parcourir de grands territoires pour essayer de trouver des endroits où la présence du hibou des marais a été observée. Parce que c'est une espèce qui est difficile à observer. Difficile à détecter. Notre territoire est énorme, donc ce n'est pas toujours facile de trouver les endroits où il niche, d'autant plus qu'il est un petit peu en difficulté, donc on en observe moins ces dernières années, ajoute Edith Van de Walle.

Elle ajoute que cette année, trois équipes de l'Abitibi-Témiscamingue participent au défi durant ce mois de mai.

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