Les proches du kayakiste disparu espèrent toujours le retrouver vivant

Le frère du kayakiste disparu, Philippe Banko, indique être arrivé à Rivière-du-Loup avec sa mère mardi en fin de journée.

Il tente de trouver un riverain avec un bateau qui pourrait les emmener sur les îles au large de Rivière-du-Loup, car c’est à cet endroit que Paul Alexander Banko projetait de se rendre.

Des recherches dans ce secteur ont été faites au cours des derniers jours par voie aérienne, sur le terrain et en mer, mais sans succès.

Philippe Banko souligne que le disparu possédait du matériel neuf, dont le kayak qu’il avait acheté le jour de son départ. M. Banko devait se rendre sur une des îles au large de Notre-Dame-du-Portage pour observer les insectes. Il comptait passer cinq à six jours sur une de ces îles.

Paul Alexander Banko n'était pas un habitué du kayak de mer, a précisé un de ses amis, Pierre-Olivier Ouellet, en entrevue à Même fréquence. Cependant, il a beaucoup voyagé, indique M. Ouellet, et a réalisé à maintes reprises des expéditions en mer.

« Ce n’était pas quelqu’un qui faisait du kayak régulièrement, mais il était toujours sur les berges d’une étendue d’eau. [...] C’est quelqu’un qui connaissait beaucoup le milieu marin. J’ai toujours espoir qu’il soit vivant. »

De son côté, Philippe Banko ajoute qu’étant donné la durée projetée du séjour de son frère, il détenait le matériel nécessaire et possiblement suffisamment de nourriture.

Jusqu'à maintenant, aucun équipement qui appartenait au kayakiste n'a été retrouvé, ce qui laisse présager qu'il peut être toujours vivant, espèrent ses proches.

« On n'a pas trouvé un seul objet, pas de kayak de mer. Pourtant c'est un objet qui est quand même assez gros, qui normalement ne calerait pas. Même cet objet-là n'a pas été découvert, n'a pas été vu nulle part. »

Même si les recherches aériennes et en mer sont suspendues, la police demande toujours l'aide de la population afin de signaler des éléments qui permettraient de faire avancer l'enquête.