Lock-out dans les quatre usines de sciage de GDS

Les employés de l'usine de Matane, photographiés sur la ligne de piquetage mercredi matin. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Boris Friquet
La direction du Groupe de scieries (GDS) instaure un lock-out d'une durée indéterminée dans ses usines de Matane, Marsoui, Grande-Vallée et Pointe-à-la-Croix. Il est effectif depuis jeudi soir, 17 h 30.
Environ 200 employés sont touchés par la décision de la partie patronale.
Le président-directeur général de GDS, Sylvain Deschênes, n'a pas voulu accorder d'entrevue à Radio-Canada.
Le gestionnaire explique dans le communiqué qu'il est pratiquement impossible de poursuivre [les] activités
des usines avec la possibilité que des arrêts de production ponctuels soient déclenchés dans le cadre des négociations en cours.
Les syndiqués ont fait une grève de 24 heures à l’usine de Matane cette semaine. Le syndicat a précisé que le mandat de grève a été voté dans les autres installations et que d’autres arrêts de travail pourraient ainsi survenir.
Le représentant national d’Unifor pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord, Martin Dugas, affirme que l'annonce du lock-out n'est pas une surprise pour la partie syndicale.
Il explique que les deux parties ont le droit de recourir à des moyens de pression.
Si l'employeur pensait affaiblir les troupes, bien ça a l'effet contraire. Totalement. Donc [vendredi] matin, il y avait aux quatre usines des lignes de piquetage.
Des employés manifestent actuellement devant les quatre usines de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent. Selon le syndicat, la prochaine rencontre à la table de négociation serait prévue le 1er juin.