Un programme en études autochtones voit le jour à l’UQTR

Le recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Christian Blanchette (à gauche), aux côtés de la professeure invitée en études autochtones à l'UQTR Véronique Basile-Hébert (au centre) et d'Hervé Guay, le directeur du Département de lettres et communication sociale et responsable du microprogramme (à gauche).
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
L'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) lance un nouveau microprogramme en études autochtones. Destiné aux étudiants autant autochtones qu'allochtones, il sera offert à partir de l’automne 2023.
L’objectif du programme est d'enseigner l’histoire, les traditions, la culture et les savoirs des premiers peuples du Québec et du Canada.
La professeure invitée en études autochtones à l'UQTR, Véronique Basile-Hébert, qui a aidé à développer le microprogramme, estime que la création de ce programme est une belle façon d'être près des valeurs autochtones et d'acquérir de nouvelles connaissances.
Je trouve que c'est très important qu'on ait une représentativité des Premières Nations autant dans le milieu universitaire que dans les autres domaines
, dit-elle.
C'est une façon de rayonner et aussi de reconnaître les compétences et les connaissances des Premières Nations.

La professeure invitée en études autochtones à l'UQTR Véronique Basile-Hébert a aidé à développer le nouveau microprogramme.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
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L'UQTR s'est inspirée d'autres formations qui se donnent déjà ailleurs dans la province et au Canada tout en travaillant avec les organismes autochtones et les communautés d'ici, comme le Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières, la nation atikamekw et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.
D'autres universités au Québec offrent déjà des programmes et des cours en études autochtones. Ce qui sera unique à l'UQTR, c'est la participation des communautés de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Un des cinq cours devrait se donner dans l’une des communautés atikamekw et abénakise du territoire.
Il fallait quand même prendre son temps, il fallait consulter, puis travailler avec les membres des Premières Nations pour ce programme-là. Je pense qu'on a pris le temps, mais aujourd'hui c'est pas trop tôt, parce qu’on est probablement une des dernières universités au Québec à le faire
, affirme le responsable du programme et directeur du Département de lettres et communication sociale et responsable du microprogramme, Hervé Guay.
Pour le moment, cinq cours, à raison d'un par session, seront offerts en mode comodal, soit en présentiel et à distance, pour permettre une meilleure accessibilité à tous.
Avec les informations de Kassandra Lebel