Une journée à la fois chez les Remparts
Les Remparts espèrent en finir avec les Mooseheads vendredi.
Photo : Radio-Canada / Louis-Simon Lapointe
Même si le Centre Vidéotron sera plein à craquer et que le trophée Gilles-Courteau sera dans l’amphithéâtre, prêt à sortir de son caisson advenant une victoire des locaux, les joueurs des Remparts refusent de voir trop loin et « restent dans le moment présent ».
C’est le même mot d’ordre depuis le début des séries, c’est un jour à la fois
, rappelle l’attaquant Nathan Gaucher quelques minutes après que l’équipe eut regagné le Centre Vidéotron au lendemain d’une troisième victoire dans la série finale face aux Mooseheads.
Vendredi soir, son équipe pourrait être sacrée championne des éliminatoires de la LHJMQ pour la première fois en 47 ans.
« Ça va être excitant, mais c’est un match comme un autre. »
Bien conscient de l’enjeu et de la grandeur du moment, Patrick Roy ne sortira visiblement pas les grands discours avant le match.
Je veux juste que l’on continue à jouer de la façon dont on le fait présentement, c’est-à-dire de se concentrer sur le moment présent
, indique l’entraîneur-chef.
Il demandera toutefois à ses joueurs de se concentrer sur le début du match alors que les 18 259 spectateurs se feront bruyants dans l’espoir de voir leurs favoris terminer la soirée en tenant le trophée à bout de bras.
Des fois, c’est difficile de se garder ce focus-là, mais c’est celui-là qui sera le plus important.
Si Patrick Roy souhaite que ses joueurs connaissent un bon début du match, c’est parce qu’il sait très bien que les Mooseheads ne vont pas abandonner malgré qu’ils soient acculés au pied du mur.
Honnêtement, ils m’ont rendu le travail vraiment facile aujourd’hui en n’abandonnant pas, en étant résilients et en voyant leur gardien faire les arrêts alors le message est assez clair pour nos joueurs, ils ne vont pas abandonner, il va falloir être prêt.
Nathan Gaucher s’attend aussi à ce que les visiteurs amorcent le duel avec force.
C’est sûr qu’ils vont sortir forts dans les cinq ou dix premières minutes, ils vont jouer avec l’énergie du désespoir.