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L’épandage d’herbicides sur le rail suscite de nouveaux débats

Une portion du chemin de fer avec des mauvaises herbes .

Le désherbage sur les rails est nécessaire selon le président de la Société du chemin de fer dela Gaspésie, Éric Dubé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Pierre Cotton

L’organisme environnemental Ensemble pour un avenir durable du Grand Gaspé réclame plus de transparence quant à l’épandage d’herbicides aux abords du chemin de fer sur la pointe gaspésienne.

La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) procède, une fois par année, à l’épandage d’herbicides sur la voie ferrée.

C’est un enjeu de sécurité, explique le président de la SCFG, Éric Dubé. On doit inspecter le rail pour s’assurer qu’il n’y ait pas de bris ou de problématique et pour faire ça, ça prend un rail exempt de mauvaises herbes.

Le regroupement écologiste s’interroge toutefois quant à la gestion de cet épandage et souhaite obtenir plus de détails sur ces opérations, notamment en ce qui concerne l’horaire d’épandage et le type ainsi que la quantité d’herbicide épandus.

Les citoyens qui vivent le long de la voie ferrée et qui, par exemple, ont des puits d’eau potable tout près ont le droit de savoir quel type d’herbicides ils utilisent, affirme la présidente et porte-parole d’Ensemble pour l’avenir du Grand Gaspé, Lise Chartrand.

Lise Chartrand

Lise Chartrand est porte-parole et présidente d’Ensemble pour l’avenir durable du Grand-Gaspé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Mme Chartrand considère que la documentation comportant ces informations devrait être accessible plus facilement pour les citoyens qui souhaitent se renseigner.

Pourquoi faut-il toujours passer par le ministère de l’Environnement ou par la loi d’accès à l’information pour avoir les réponses?, se questionne-t-elle.

M. Dubé affirme également que la SCFG a diminué de plus de 50 % son utilisation d’herbicide au cours de la dernière décennie sur l’ensemble des 325 kilomètres de chemin de fer. On emploie des méthodes qui en nécessitent de moins en moins parce qu’on est de plus en plus efficaces et les technologies ont évoluées, indique-t-il.

Éric Dubé sourit devant un panneau indiquant la fermeture de la route 299 du kilomètre au kilomètre 60.

Éric Dubé est également maire de New Richmond et préfet de la MRC de Bonaventure. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Pas un terrain de jeu

Lise Chartrand fait également part de ses inquiétudes pour les citoyens qui vivent ou qui, malgré l’interdiction de le faire, circulent ou pratiquent des activités de cueillette le long de la voie ferrée.

À ce sujet, Éric Dubé rappelle que les gens n’ont pas le droit de s’aventurer près des rails.

En tout respect, ils n’ont pas d’affaires là. L’emprise de la voie ferrée n’est pas un terrain de jeu.

Une citation de Éric Dubé, président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie

C’est vrai qu’il n’y a plus de locomotives qui se déplacent dans le Grand Gaspé, donc la nature et les gens se sont réapproprié le rail, mais je suis obligé de dire aux gens qu’ils n’ont malheureusement pas le droit d’être sur les rails, affirme-t-il.

Le chemin de fer a besoin d'être restauré pour permettre le retour du rail entre Caplan et Gaspé.

Le chemin de fer a besoin d'être restauré pour permettre le retour du train entre Caplan et Gaspé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Éric Dubé rappelle l’événement survenu au printemps 2022, où un homme a été happé mortellement par un train dans le secteur de Nouvelle.

Il y a un risque, c’est dangereux et, sur la route, une voiture peut se tasser, ça ne peut pas se tasser et personne ne va gagner contre un train malheureusement, dit-il.

M. Dubé souligne également que les gens qui traînent près de la voie ferrée peuvent être passibles d’amendes.

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