Du secteur d’Aylmer à Clarence-Rockland, le 24e FFO élargit son public

Le Festival du film de l’Outaouais veut desservir plus de spectateurs, sur un territoire plus grand.
Photo : Radio-Canada
Le 24e Festival du film de l’Outaouais (FFO) déploie ses ailes pour desservir encore plus de spectateurs, des deux côtés de la rivière des Outaouais. Du 1er au 9 juin, plus de 80 projections, incluant 38 films québécois, seront proposées aux amateurs de cinéma de la région.
Directeur du FFO, Didier Farré souligne la volonté de rejoindre ainsi des gens qui ne se déplacent pas, [ayant] un certain âge
ou mal desservis par les transports en commun, avec une programmation essentiellement québécoise.
Du côté de l’Outaouais, en plus du Cinéma 9 et la salle Desjardins de Papineauville, associés au FFO lors de la dernière édition, s’ajoutent cette année le Théâtre du Casino du Lac-Leamy, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et la Salle Desjardins-Carrefour culturel ESTacade de Buckingham.
Le secteur d’Aylmer aura aussi droit à des projections, mais en plein air au parc des Cèdres, du 2 au 4 juin en soirée, avec notamment les longs métrages Falcon Lake, Coco ferme et La cordonnière.
Du côté de l’Ontario, la Salle Optimiste de l'École secondaire catholique L'Escale de Clarence-Rockland présentera aussi des films les 7, 8 et 9 juin à 19 h.
On fait aussi beaucoup de projections scolaires, qui ne sont pas annoncées car elles sont réservées aux écoles
, ajoute Didier Farré. Notre préoccupation est de montrer le cinéma québécois [...] On fait d’excellents films, comme Coco ferme ou Katak qui, cette année, ont été des succès incroyables.
Classes de maître et Coeur de slush en grande première
Placée sous la présidence d’honneur de Ginette Reno, cette édition conviera la chanteuse et comédienne à donner le 3 juin une leçon de cinéma. Ginette Reno participera le même jour à une projection spéciale du film Léolo du regretté cinéaste Jean-Claude Lauzon.
Des classes de maîtres seront également offertes par le réalisateur, producteur et scénariste québécois François Bouvier (La cordonnière), le réalisateur et scénariste Francis Leclerc (Le plongeur) ou encore la scénariste Marie Vien (Arlette).
L’ouverture officielle se tiendra le 2 juin, avec la projection de la comédie française Les femmes du square. C’est toutefois Argentina 1985, film argentin nommé cette année pour l'Oscar du meilleur film étranger, qui donnera la veille le coup d’envoi de la programmation.
En clôture du festival, la réalisatrice Mariloup Wolfe dévoilera en avant-première le film Cœur de slush, adaptation du roman à succès éponyme de Sarah-Maude Beauchesne.
La programmation inclut courts, longs métrages, documentaires et films d’animation, issus du Québec (Babysitter, 23 décembre, Falcon Lake ou encore Crépuscule pour un tueur) et d’une trentaine de pays.
Parmi eux, la France (la comédie Alibi.com 2 et As Bestas, César du meilleur film étranger), le Royaume-Uni (Emily, inspiré de la vie d’Emily Brontë), l’Iran (Les Nuits de Mashhad, présenté en compétition officielle au festival de Cannes 2022), la Belgique, (Tori et Lokita de Jean-Pierre et Luc Dardenne, prix spécial du 75e Festival de Cannes), l’Italie (Ennio, documentaire consacré au compositeur Ennio Morricone) ou encore le Maroc (Le bleu du Caftan, Prix de la Critique Internationale FIPRESCI du 75e Festival de Cannes).