Un outil de plus pour la relève de l’Académie Aliassime
Sam Aliassime, à droite en compagnie de Pierre Guegan, entraîneur à l'Académie Aliassime, des représentantes de BNP Paribas et de Liam Ghemtio, joueur de l'académie.
Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Martin
Depuis quelques mois, l’Académie Aliassime s’est allié avec la banque française BNP Paribas pour offrir à quelques-uns de ses joueurs de la relève, un coup de pouce financier pour les aider à percer un jour le classement mondial du tennis professionnel.
Après avoir été lancée, en mars dernier, lors du tournoi Masters d’Indian Wells en Californie, la Team BNP Paribas Jeunes Talents Aliassime a officiellement été présentée mardi au Club Avantage Multi-sports de Québec, qui héberge l’Académie Aliassime.
Cette initiative permettra à 12 jeunes de l’académie, dont six sont originaires du continent africain, de voir leur nom associé à celui de Félix Auger-Aliassime, mais surtout de profiter d’un appui financier dans leur parcours vers les plus hauts sommets.
Félix Auger-Aliassime lors d'un match contre Jason Kubler. (Photo d'archives)
Photo : afp via getty images / SEBASTIEN BOZON
Ça fait qu’on peut faire beaucoup de tournois, surtout des tournois ITF (Fédération internationale de tennis). À 14 ans, les jeunes doivent voyager pour passer à un autre niveau, c’est essentiel. Sans ces moyens, on est limité. Je pense que cet appui, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse avoir
, dit Sam Aliassime, sans préciser la hauteur de la contribution.
Déjà, Team Aliassime a participé à différents camps d’entraînement et tournois en Floride, au Guatemala et en Norvège.
Elle devient la cinquième équipe au sein de concept développé en 2018 qui consiste à associer un professionnel du tennis à un groupe de joueurs de la relève.
Jo-Wilfried Tsonga a été le premier grand nom du tennis à donner son nom et son temps au programme. BNP Paribas s’est ensuite jointe à Yannick Noah, John et Patrick McEnroe ainsi qu'à Justine Henin.
Le Français Jo-Wilfried Tsonga célèbre sa victoire contre le Belge Steve Darcis (Photo d'archives)
Photo : Associated Press / Michel Spingler
En tout, 150 jeunes athlètes profitent d’un soutien et peuvent s’entraîner sous la supervision de professionnels et de légendes du tennis.
Complémentaire au centre national
Le directeur de l’Académie Aliassime et père de Félix, Sam Aliassime, précise que le but premier de ce projet n’est pas de se substituer au programme de développement du centre national de Tennis Canada à Montréal.
Même que selon lui, un joueur pourrait suivre simultanément les deux programmes.
Il y a certaines dépenses encourues par les membres du centre national qui doivent être payées par les parents. Alors, ces dépenses pourraient être maintenant réglées par le programme pour donner un répit aux parents
, explique M. Aliassime.
Mais il précise que certains jeunes pourraient y voir une solution de rechange intéressante au centre national pour continuer leur développement.
Il y a des jeunes de la région de Québec qui n’ont pas nécessairement envie de déménager à Montréal parce que ça crée beaucoup de logistique familiale. Ce jeune peut rester à Québec et avoir du soutien financier pour continuer dans son projet
, se réjouit Sam Aliassime.
