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« On est dans des cas de violence gratuite », disent des citoyens de Val-d’Or

Une femme est debout pour s'adresser aux élus de Val-d'Or. Des dizaines de citoyens l'écoutent.

Des citoyens ont mentionné à plusieurs reprises pendant la soirée que les cas de violence ne sont « plus des cas isolés ».

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

La séance du conseil municipal de Val-d’Or s’est transformée en soirée de défoulement collectif, lundi.

Près de 80 citoyens avaient rempli la salle pour exprimer à la mairesse Céline Brindamour et aux conseillers leur colère face à l’augmentation de la violence et de la délinquance au centre-ville.

Pendant plus d’une heure quinze minutes, les gens ont exigé des actions rapides, insatisfaits du discours de la Ville qui demande l’aide du gouvernement du Québec dans ce dossier.

On trouve que les résultats sont trop longs, a lancé l’un des citoyens. Ce n’est pas compliqué d'appeler la Sûreté du Québec. On veut des patrouilleurs en ville à pied. Ça va rassurer les commerçants. Ce n’est pas normal d’aller chez les coiffeuses et il faut cogner à la porte pour entrer parce que la fille a peur.

Une femme s'adresse aux élus de Val-d'Or. Des dizaines de personnes l'écoutent.

« On n’est plus dans des cas isolés. On est dans des cas de violence gratuite », a souligné cette citoyenne.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Sécurité et itinérance à Val-d'Or

Consulter le dossier complet

Un policier intervient auprès d'une dame dans un parc du centre-ville de Val-d'Or.

On parle de cas de violence isolés, mais quand c’est toutes les semaines, ce ne sont plus des cas isolés, a lancé une citoyenne. On parle de violence gratuite. Il suffit d’être à la mauvaise place au mauvais moment. C’est cette violence gratuite qui doit être réglée, et demain matin, pas dans six mois.

Il est minuit moins quart, a exprimé une autre citoyenne. On a peut-être banalisé, on ne voyait peut-être pas que c’était aussi grave que ça. Mais malheureusement, la grogne est installée. On se dirige vers vous pour se faire entendre. Je comprends que vous êtes limités, mais si vous déposez une lettre et qu’il n’y a pas de démarche, il n’y a rien qui m’inspire qu’on va avoir une sécurité dans notre ville demain.

La Ville aussi veut des solutions

Le conseiller Benjamin Turcotte répond aux citoyens lors de la séance du conseil.

Les élus de Val-d'Or ont tenté de rassurer la population.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

À de nombreuses reprises, la mairesse Brindamour a rappelé aux citoyens que la Ville était au même point que sa population dans le désir de voir la situation se régler rapidement.

Malgré les efforts pour expliquer aux gens le travail fait depuis notre arrivée et qu’on continue à faire, malheureusement, on n’a pas réussi à convaincre les gens présents de notre bon vouloir, a-t-elle exprimé à l’issue de la séance. Notre geste pour interpeller le gouvernement, on est rendus là. C’est la solution, pour qu’il prenne en charge le problème de la sécurité dans notre ville.

Céline Brindamour n’a pas caché son inquiétude quant au ton affiché par les citoyens au cours de la soirée.

Ça m’inquiète énormément. Il y a beaucoup de personnes qui veulent des résultats dès demain matin, mais je suis en politique depuis 26 ans et je sais que ça va prendre du temps. J’ai besoin de la patience des citoyens et on l’a pas eue ce soir des gens présents. Ils ne veulent pas de violence à Val-d’Or, mais le discours était violent et c’est malheureux.

Une citation de Céline Brindamour

La mairesse dit avoir eu des contacts avec le cabinet du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, au cours des derniers jours.

On m’a demandé une mise au point de notre situation. J’ai défilé tout ce qu’on avait besoin et ce qu’on a fait. J’ai besoin de leur écoute et j’ai confiance qu’on va l’avoir. Ils vont arriver avec des solutions. On a fait tout ce qu’on pouvait faire comme ville, réitère-t-elle.

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