Dans l’attente d’une décision, l’Hippodrome et le GP3R s’entendent pour cet été

L'Hippodrome de Trois-Rivières prête une partie de ses terrains au GPR3 en août. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
C’est toujours l’impasse dans le litige qui oppose l’Hippodrome et le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) au sujet de l’utilisation des terrains servant aux courses de chevaux. En attendant l’issue judiciaire, les deux parties se sont entendues pouraoût 2023, selon le Club jockey du Québec.
Selon le président du club, le juge pourrait rendre sa décision dans les prochains mois. Claude Lévesque affirme que, d’ici là, son organisme à but non lucratif (OBNL) n’a pas les moyens de continuer les démarches juridiques. On n'est pas subventionné tandis qu’eux [le GPR3], ils ont l'argent du Québec, ils ont l'argent des gens de Trois-Rivières
, déclare-t-il.
Pour cette saison, quand la Ville nous a soumis les dates, on a accepté quand même parce qu'on n'a pas les moyens, nous, de se tenir, toujours devant les tribunaux.
Le Grand Prix pourra utiliser une partie des terrains de l’hippodrome durant trois jours pour l’un des week-ends et durant deux jours pour l’autre.
Le Club jockey de Québec maintient que dans les documents qui le lient à la Ville, il est écrit que le GP3R peut utiliser le terrain pour ses courses durant cinq jours consécutifs.
L’organisation du Grand Prix conteste cette interprétation en disant qu’il a le droit de morceler ces cinq jours sur deux week-ends.
Les chevaux, c'est la nature, c'est la pelouse, c'est des fleurs, tandis que les voitures, c'est un autre paysage pour eux. [...] C’est pas beau pour une ville des gros blocs, des pneus, puis tout ça.
En permettant au GP3R d’utiliser deux week-ends, le Club jockey affirme que de nombreuses personnes perdent des revenus. Le président Claude Lévesque affirme que 600 emplois sont rattachés à l'Institut des courses du Québec
et que ce sont des événements qui donnent plus de visibilité à la Ville de Trois-Rivières que le Grand Prix.
D’après l’entrevue réalisée à Toujours le matin