Un bateau de pêche hybride pour la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk
Le nouveau bateau de pêche sera propulsé en partie par un moteur électrique.
Photo : Radio-Canada / Patrick Bergeron
La nation Wolastoqiyik Wahsipekuk a mis à l'eau ce matin son premier bateau de pêche hybride, à Cacouna. Le moteur électrique peut compter sur une autonomie de 6 heures avant d'avoir à être rechargé et il s'agit du deuxième bateau du genre au Canada.
La nation a des droits de pêche pour le homard dans le secteur de Matane et de la Haute-Gaspésie depuis quelques années et, de l'aveu même des responsables de la communauté, les débarquements ont augmenté considérablement au cours des cinq dernières années.
Des demandes de nouveaux permis sont également à l'étude, mais outre son utilisation pour la pêche, le navire, nommé Ciktek, qui signifie celui qui est silencieux
, permettra de collaborer avec différents organismes, dont le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins.
Avec son moteur électrique qui n'émet que très peu de bruit, les dirigeants autochtones font le pari que le bateau pourra être d'une grande aide pour l'observation de la faune aquatique.
Le grand chef wolastoquey, Jacques Tremblay, souligne que des pourparlers ont également lieu avec le Cégep de La Pocatière pour la création d'un nouveau programme d'études Gardien du Wolastokuk
, du nom du territoire ancestral de la nation.
Le grand chef de la Première Nation Wolastoqiyik Washipekuk, Jacques Tremblay
Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet
Avec ce bateau, les jeunes pourront aller apprendre directement sur le fleuve.
Par ailleurs, les études pour la mise en place d'une usine de transformation de l'oursin se poursuivent.
Jacques Tremblay espère une ouverture en 2024 pour cette usine. La construction d'un bassin pour l'élevage de saumon au port de mer de Cacouna est également envisagée. Le grand chef s'attend à des investissements qui pourraient atteindre 25 millions de dollars pour l'ensemble du projet.
