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Des augmentations salariales de 19 % sur 5 ans pour les policiers du SPVM

Les membres de la Fraternité des policiers et policières de Montréal devront se prononcer sur l'entente de principe les 10 et 11 mai par vote électronique.

Une policière, de dos, porte un dossard sur lequel il est inscrit « police ».

Les membres de la Fraternité des policiers et policières de Montréal devront se prononcer sur l'entente de principe les 10 et 11 mai par vote électronique.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

L’entente de principe sur laquelle les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) doivent se prononcer comprend des augmentations salariales cumulées de 19 % pour les cinq prochaines années, a appris Radio-Canada.

Une nouvelle prime de 1 % pour les années 2025 et 2026 sur le salaire annuel conventionné des agents de postes de quartier a été ajoutée pour les inciter à demeurer sur la patrouille dans les arrondissements où les besoins sont les plus criants.

Ces augmentations s'appliquent à la prime de la métropole déjà en vigueur pour tous les policiers de Montréal, ainsi qu'une prime de niveau 5, exclusive aux corps de police municipaux qui desservent une population de plus d'un million de personnes.

Augmentations salariales proposées aux policiers du SPVM

2022 : 4 %

2023 : 5 %

2024 : 3 %

2025 : 3 % (plus une prime de 1 % aux agents sur la patrouille)

2026 : 4 % (plus une prime de 1 % aux agents sur la patrouille)

*Les policiers toucheront une rétroaction salariale en date du 1er janvier 2022*

En comparaison, les policiers du SPVM avaient obtenu des augmentations salariales de 20,75 % sur sept ans lorsque l'ancien maire de Montréal, Denis Coderre, s'était entendu avec la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) juste avant les élections municipales de 2017.

Selon nos sources, l'ex-directeur général de l'époque, Alain Marcoux, avait calculé que la Ville de Montréal avait dû puiser près de 350 millions de dollars supplémentaires dans ses budgets pour officialiser l'entente.

La Ville de Montréal a accédé à des demandes répétées de la FPPM pour améliorer les horaires de travail.

Ainsi, 350 postes d'agent sans quarts de nuit garantis seront créés. Et 300 autres postes avec peu ou pas de quarts de nuit garantis s'ajoutent pour totaliser 650 postes où les policiers auront l'assurance de ne travailler que de jour ou de soir.

De meilleurs salaires pour les recrues

Les salaires étaient un enjeu au cœur des négociations entre la FPPM et la Ville de Montréal.

Des aspirants policiers assis lors d'une cérémonie de remise de diplômes.

Les recrues policières au SPVM verront leur salaire de base annuel être supérieur à celui de leurs prédécesseurs avant 2021, si l'entente de principe est adoptée par les membres de la Fraternité des policiers et policières de Montréal.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé, caméraman

Un aspirant policier qui choisit le SPVM à sa sortie de l'ENPQ verra son salaire annuel supérieur à celui de ses prédécesseurs embauchés avant 2021, à la classe salariale de constable auxiliaire à 36 900 $ annuellement.

L'entente de principe prévoit désormais rémunérer toute nouvelle recrue à l'échelon 7e classe, celui d'agent de poste de quartier permanent, dès son embauche.

Les recrues au SPVM obtiennent également la garantie d'avoir une fin de semaine de congé tous les 35 jours.

Les salaires de constable à l'embauche

2022 : 52 484 $

2023 : 59 885 $

2024 : 68 588 $

2025 : 78 852 $

2026 : 87 640 $

En comparaison, si une recrue décide d'aller travailler à la Sûreté du Québec, son salaire d'embauche sera de 48 386 $ annuellement.

Après cinq ans de service, sa paie aura grimpé à 84 366 $.

Au cours des dernières années, la pénurie de brigadiers scolaires a nécessité l'utilisation de policiers aux abords des écoles pour assurer la sécurité des enfants.

Deux cadets du SPVM marchent côte à côte dans un parc.

Les cadets du SPVM devront remplacer les brigadiers scolaires pour régler la pénurie de main-d'œuvre.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Les cadets, qui sont déjà affectés à la circulation routière, verront désormais cette tâche ajoutée à leurs listes de responsabilités.

Cette mesure servira à renvoyer des policiers sur le terrain, où le manque de policiers est plus urgent dans certains secteurs de la métropole.

Les membres de la FPPM devront se prononcer sur l'entente de principe les 10 et 11 mai par vote électronique.

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