Un nouvel outil pour déterminer la toxicité des drogues utilisé à Regina et Saskatoon

Le spectromètre infrarouge à transformation de Fourier (IRTF) analyse les ingrédients qui se trouvent dans une substance de drogue en se fiant à une base de données.
Photo : CBC/Travis Reddaway
Le gouvernement de la Saskatchewan a donné des spectromètres infrarouges à transformation de Fourier (IRTF) à deux sites de consommation supervisée à Regina et à Saskatoon, pour permettre aux consommateurs d’analyser la toxicité de leurs drogues.
Ces dispositifs sont désormais disponibles à Prairie Harm Reduction et au centre Newo Yotina Friendship Centre et les utilisateurs pourront y accéder gratuitement et de manière anonyme.
La directrice générale de Prairie Harm Reduction, Kayla Demong, indique que ces spectromètres IRTF aideront à réduire les risques d’empoisonnement aux drogues et pourront éduquer les consommateurs sur ce qui se trouve dans les drogues qu’ils utilisent.
Les gens peuvent apporter leurs substances et on en prend un peu et le mettre dans la machine. Cette machine sera ensuite connectée à une base de données sur un ordinateur et analysera la substance et ses ingrédients.
Kayla Demong ajoute quePrairie Harm Reduction utilise déjà ces dispositifs auprès des personnes qui accèdent à leur site de consommation supervisé, mais elle espère rendre cela accessible à un plus grand nombre de personnes.
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Le directeur de réduction des méfaits auprès du centre Newo Yotina Friendship Centre à Regina, Émile Gariepy, indique que ce genre d’analyse permettra aux consommateurs de drogue de savoir quel niveau de concentration de substance se trouve dans ces drogues, surtout en ce qui concerne la présence du fentanyl.
Il ajoute que le centre Newo Yotina Friendship Centre rend ces spectromètres IRTF accessibles même aux personnes qui ne fréquentent pas leur site de consommation supervisée.
Émile Gariepy affirme que les gens peuvent venir analyser leurs drogues sans avoir peur d’être arrêtés.
Selon le Bureau du coroner de la Saskatchewan, il y aurait eu 186 décès liés aux surdoses en Saskatchewan entre le 1er janvier et le 30 avril de cette année.
Avec les informations d’Aishwarya Dudha