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L’opposition veut que le programme des petits-déjeuners soit financé partout au N.-B.

Isabelle Thériault.

Isabelle Thériault, députée libérale de Caraquet, soutient que la province devrait étendre le programme de petits déjeuners à toutes les écoles.

Photo : Radio-Canada / Jacques Poitras

Trois députés libéraux réclament que le gouvernement du Nouveau-Brunswick reconsidère sa décision de financer le programme des petits-déjeuners uniquement dans la moitié des écoles de la province.

La semaine dernière, le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan, a annoncé que le programme des petits-déjeuners financés par la province s’étendrait à 50 écoles de plus. Au total, donc, ce sont 160 écoles qui en profiteront.

Les 162 autres écoles ne recevront rien parce que, dans plusieurs cas, des organismes bénévoles y fournissent déjà des petits-déjeuners, sans recevoir un sou de la province.

Tous les enfants de la province du Nouveau-Brunswick doivent pouvoir être nourris.

Une citation de Isabelle Thériault, députée libérale de Caraquet
Une enfant qui fréquente une école primaire devant un plateau de nourriture vide.

Au Nouveau-Brunswick, les libéraux estiment que toutes les écoles devraient pouvoir profiter des fonds provinciaux pour financer les petits-déjeuners offerts aux enfants.

Photo : Radio-Canada / Virginie Gagnon-Leduc

Trois députés libéraux de la Péninsule acadienne ont envoyé une lettre au ministre Hogan pour lui demander de revoir sa décision. Il s’agit d’Isabelle Thériault, députée de Caraquet, d'Éric Mallet, député de Tracadie-Sheila, et d’Éric Mallet, député de Shippagan-Lamèque-Miscou.

Pénalisées par leur succès

Selon la députée Thériault, la décision du ministre Hogan revient à défavoriser les régions où des bénévoles travaillent chaque année pour collecter des fonds afin de fournir des petits-déjeuners dans les écoles.

Les régions, comme la Péninsule acadienne, qui ont été proactives, débrouillardes, sont pénalisées, déplore-t-elle.

Ainsi, la Fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne, est une organisation qui fonctionne essentiellement grâce à des bénévoles. Tout son financement provient de campagnes de collectes de fonds, de dons d’entreprises et de particuliers. L’organisme ne reçoit pas un sou du gouvernement.

La décision Hogan de ne financer que certaines écoles est inéquitable.

Une citation de Isabelle Thériault, députée libérale de Caraquet

Malgré nos demandes, le ministre Bill Hogan n’était pas disponible pour une entrevue.

Le ministre répond aux questions des journalistes.

Le ministre de l'Éducation, Bill Hogan, n'était pas disponible pour parler du programme des petits-déjeuners.

Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau

Des fois, les étudiants, le petit-déjeuner fourni, gratuit qu’ils ont, c’est le seul repas de la journée qu’ils vont avoir, rappelle Isabelle Thériault, selon qui cette question devrait être une priorité. Il faut être capable de nourrir convenablement nos enfants, et tant et aussi longtemps que, comme société, on va avoir des enfants qui passent leurs journées à l’école le ventre vide, on aura failli, conclut-elle.

Les travaux à l’Assemblée législative reprennent la semaine prochaine à Fredericton. La députée Thériault compte profiter de l’occasion pour questionner le ministre sur cette question.

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