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154 M$ pour étudier les océans et guider les politiques sur les changements climatiques

Une anémone de mer dans les fonds marins.

Les océans jouent un rôle clé dans la régulation du climat, indiquent les chercheurs. (Photo d'archives)

Photo : Diva Amon et Craig Smith

Des chercheurs de quatre universités canadiennes, dont l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), recevront un financement de 154 millions de dollars du gouvernement fédéral afin d'approfondir et de mettre en commun leurs recherches sur l'action climatique et le rôle des océans dans la régulation du climat.

Pendant les 7 prochaines années, quelque 170 chercheurs des universités Laval, Dalhousie, Memorial et de l'UQAR seront ainsi appelés à collaborer pour le projet de recherche le plus ambitieux jamais réalisé sur le rôle des océans dans la lutte face aux changements climatiques, a affirmé le directeur de l'Institut des sciences de la mer (ISMER), Guillaume St-Onge, en conférence de presse, jeudi matin.

Un homme au lutrin.

Le directeur de l'ISMER, Guillaume St-Onge, en conférence de presse

Photo : Gracieuseté de l'UQAR

Le projet réunira également 46 autres partenaires répartis dans 8 pays, dont la France, la Norvège et les États-Unis.

« Cette ambition et les moyens qui sont mis à notre disposition, c'est carrément historique. Nous avons besoin de solutions pour faire face aux changements climatiques, c'est urgent. »

— Une citation de  Guillaume St-Onge, directeur de l'ISMER

M. St-Onge souhaite que le fruit de ce projet guide les prochaines politiques publiques en environnement. Il ajoute que les chercheurs tenteront de trouver des solutions pour stocker du carbone, que ce soit des solutions qui sont basées sur les océans, technologiques ou même des solutions basées sur la nature avec les premiers peuples ou les communautés côtières.

Pour ce faire, des missions en mer seront réalisées dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent, ainsi que dans l'Atlantique Nord à bord des navires Coriolis II et Amundsen.

De la connaissance à l'action

La recherche qui est entreprise par les scientifiques ne s'arrêtera cependant pas uniquement aux sciences de la mer. Des chercheurs en sciences humaines seront aussi invités à collaborer pour mieux comprendre les mécanismes qui poussent les collectivités et les individus à passer à l'action, même quand certains choix sont difficiles.

C’est pour ça aussi qu’on veut faire de la recherche en éducation, en psychologie, en gestion pour voir quelles sont les voies les plus efficaces tout en respectant chaque organisation, a indiqué le professeur en océanographie Dany Dumont, qui est également directeur scientifique associé de ce grand projet de recherche.

On voit le navire de recherche Coriolis II et le bateau pneumatique Colvert glisser côte à côte sur les eaux calmes de la rivière Saguenay.

Des missions scientifiques se dérouleront à bord du navire de recherche Coriolis II. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Des 154 millions de dollars annoncés, 28 millions de dollars seront destinés à l'UQAR pour mener des projets de recherche interdisciplinaires, des missions scientifiques en mer et pour créer de nouveaux postes de professeur. Les communautés autochtones seront également appelées à y participer afin de trouver des solutions pour favoriser l'adaptation aux changements climatiques.

Le projet se poursuivra jusqu'en 2030.

Avec la collaboration de Lisa-Marie Bélanger

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