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Un sommet sur le logement qui suscite des espoirs modérés

Une manifestante parle dans un portevoix.

Une manifestante demande au gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs d'imposer un plafond sur les loyers.

Photo : Radio-Canada

La ministre responsable du Logement au Nouveau-Brunswick, Jill Green, a organisé un sommet à Saint-Jean, où 160 personnes ont été invitées. La ministre dit que les discussions permettront d’élaborer une stratégie du logement, qui sera présentée en juin.

Nous examinons tout. Tout est sur la table en ce moment.

Une citation de Jill Green, ministre responsable du Logement

Parmi les participants, il y avait des représentants de groupes communautaires, de locataires, de promoteurs immobiliers, et des chercheurs.

Jill Green au micro.

La ministre responsable du Logement, Jill Green, n'a pris aucun engagement lors du sommet qu'elle a organisé à Saint-Jean.

Photo : Radio-Canada

La question du plafond sur les loyers mise de l’avant

Plusieurs organismes présents au sommet demandent depuis longtemps l’imposition d’un plafond sur les loyers, pour contrer les hausses astronomiques enregistrées depuis le 1er janvier.

On est ici pour parler d’un plafond sur les logements.

Une citation de Darcy Wallace, organisateur de l'organisme Acorn-NB

La ministre n’a pas voulu se prononcer sur cette question, mais à l’extérieur du centre des congrès de Saint-Jean, où se tenait le sommet, des manifestants ont tenu à rappeler l’importance d’un gel pour des dizaines de milliers de locataires du Nouveau-Brunswick.

Darcy Wallace et des manifestants.

Darcy Wallace, organisateur de Acorn-NB, estime qu'il faudrait que la province impose un plafond sur les loyers de toute urgence.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Un organisateur d’Acorn-NB, Darcy Wallace, se demande si la tenue du sommet apportera vraiment des solutions pour les locataires qui peinent de plus en plus à joindre les deux bouts.

Le fait qu’ils ont fait une conférence indique qu’ils commencent à écouter, mais la question c’est est-ce que c’est un exercice en relations publiques, pour essayer de gérer l’enjeu, ou est-ce que c’est une discussion pour essayer de régler le problème des loyers et d’un plafond sur les loyers, se demande-t-il.

Manifestants avec pancartes en faveur d'un gel des loyers.

Des manifestants, à l'extérieur de l'hôtel où se tenait le Sommet sur le logement à Saint-Jean, demandent un gel immédiat des loyers.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Des discussions centrées sur le secteur privé

Les discussions au sommet se sont tenues à huis clos. Ni le public, ni les médias n’étaient admis.

Personnes dans une salle.

Des participants au Sommet sur le logement discutent à l'une des nombreuses tables.

Photo : Radio-Canada

Une des participantes, la professeure de Sciences sociales à l'Université du Nouveau-Brunswick, Julia Woodhall-Melnik, dit qu’il a été un peu question des enjeux auxquels font face les locataires, mais que les travaux étaient surtout concentrés sur le développement du marché immobilier.

L'après-midi a été largement axé sur le développement, le développement immobilier, de nombreuses discussions sur la façon de développer le type de logement dont les Néo-Brunswickois ont besoin, donc très très concentré sur les coûts de construction, les coûts pour les promoteurs, et moins sur l'extrémité du continuum du logement, dit-elle.

62 % des personnes qui vivent avec 30 000 $ ou moins par an n'ont pas de logement abordable.

Une citation de Julia Woodhall-Melnik, professeure de sciences sociales à UNB.

Pourtant, la professeure Woodhill-Melnik souligne qu’en 10 ans, la province a perdu 8600 logements abordables, selon une étude qu’elle a menée récemment, et dont les résultats devraient être dévoilés l’été prochain.

Julia Woodhall-Melnik

La professeure de Sciences sociales à UNB, Julia Woodhall-Melnik, dit que les discussions ont porté principalement sur le marché immobilier.

Photo : Cameron Fitch/UNB

Elle souhaite que la ministre Green tienne compte des opinions émises par les représentants des groupes de locataires, qu’il s’agisse de l’imposition d’un plafond sur les loyers, ou encore d’une augmentation substantielle des investissements dans le logement social.

J'attendrai de voir ce qui est publié dans le rapport, et j'espère vraiment qu'il comprendra des interventions significatives, laisse-t-elle tomber.

Dans son budget pour 2023-2024, le gouvernement provincial a prévu 2 millions $ pour la revitalisation de la Société d’habitation, mais il n’a prévu aucun nouvel investissement pour le logement.

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