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Tirant de l’arrière 2 à 0, les Olympiques refusent de peser sur le bouton panique

Trois joueurs de hockey se disputent de l'espace devant le filet.

Francesco Lapenna (37), Isaac Belliveau (58) et Tristan Luneau (8) devront continuer à surveiller Nathan Gaucher de près. (Photo d'archives)

Photo : Remparts de Québec

Inauguré il y a deux ans, le Centre Slush Puppie regorge d’installations dernier cri. Mais tout indique qu’il ne dispose pas de bouton panique. Si oui, les joueurs et l’entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau ne veulent en aucun cas peser sur celui-ci, et ce, malgré le retard de 2 à 0 dans leur série demi-finale face aux Remparts de Québec.

Au lendemain d’une défaite crève-cœur en prolongation, les Gatinois étaient de retour à la maison, à l’aube du troisième match qui aura lieu mardi soir. Ils auraient certes préféré un meilleur scénario, mais aucune mine n’est déconfite, assurent-ils.

L’ambiance était correcte [dimanche] dans l’autobus. On s’est assurés de garder une attitude positive. Personne n’a fait de dépression, on demeure confiant, a imagé le capitaine Olivier Nadeau.

Ce n’est pas la fin du monde. Le vent peut changer rapidement.

Une citation de Olivier Nadeau, capitaine des Olympiques de Gatineau
L'arbitre dépose la rondelle.

Les deux capitaines, Olivier Nadeau et Théo Rochette, croisent le fer dans cette série. (Photo d'archives)

Photo : Remparts de Québec

Ses propos ont trouvé écho auprès de son gardien de but, Francesco Lapenna. Ça prend quatre victoires pour gagner une série. Les Remparts en ont gagné deux à domicile. Bravo. Maintenant, on revient à Gatineau et la série est loin d’être finie, a affirmé celui qui s’est engagé avec les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa en vue de la prochaine saison.

L’attaquant Alexis Gendron a marqué 45 buts en 45 matchs depuis qu’il s’est joint aux Olympiques de Gatineau. En affichant une telle constance, l’espoir des Flyers de Philadelphie a placé les attentes bien hautes à son égard, de sorte que sa séquence de trois parties sans faire scintiller la lumière rouge ne passe pas sous le silence.

Les chances de marquer sont là, ça va débloquer. Ce n’est pas la fin du monde. [...] Au carré d’as, il y a moins d’espace sur la patinoire. Quand tu as une belle chance, il faut capitaliser. Les Remparts l’ont mieux fait que nous, a dit l’ancien de l’Armada de Blainville-Boisbriand.

L’entraîneur-chef et directeur général, Louis Robitaille, n’a pu écouter en temps réel les propos de ses trois protégés. Par contre, il a mis de l’avant le même message que ceux-ci.

Ça va prendre un sentiment d’urgence [mardi]. Les Remparts ont fait le travail à la maison, et on le fera chez nous. On sait ce qu’on doit faire.

Pier-Olivier surveillé par Olivier Boutin.

Pier-Olivier Roy (8) a commencé sa carrière junior à Gatineau avant d'être échangé à Québec. Il souhaite maintenant battre son ancienne équipe. (Photo d'archives)

Photo : Remparts de Québec

Essayer de jouer 60 minutes

Les Olympiques ont aussi tenu à mettre de l’avant l’importance de jouer 60 minutes, mais ils ont aussi convenu qu’il est difficile de contrôler l’action face à une équipe aussi complète que les Remparts.

Je pense qu’on peut être plus efficaces. Nos intentions étaient bonnes. Parfois, tu es impatient et tu veux ouvrir le jeu, sauf que tu ouvres des brèches, a analysé Louis Robitaille.

Un entraîneur de hockey regarde l'Action pendant une rencontre.

Louis Robitaille souhaite voir son équipe être plus physique, sans toutefois être vulnérable face aux Remparts. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jonathan Jobin

Son capitaine, Olivier Nadeau, a parlé de l’importance de limiter les dégâts lorsque les adversaires ont le vent dans les voiles. C’est impossible d’avoir le tempo 60 minutes. Il y a des hauts et des bas. Dans les bas, il faut minimiser les dégâts et bien jouer défensivement, a poursuivi l’espoir des Sabres de Buffalo, qui a convenu qu’il pouvait en donner davantage.

Ce sera aux leaders de se lever, et c’est ce que je compte faire.

Québec, c’est une bonne équipe. On ne s’attend pas à avoir le tempo 60 minutes. C’est impossible. Mais il faut améliorer les petits détails et ne pas donner trop de chances de marquer.

Une citation de Alexis Gendron, attaquant des Olympiques de Gatineau

Succès à domicile

L’organisation des Olympiques est bien heureuse de renouer avec le Centre Slush Puppie, un endroit où l'équipe a connu la défaite seulement cinq fois cette saison, dont deux en prolongation. Le dernier revers remonte à la fin du mois de décembre. Depuis, les Gatinois n’ont jamais déçu leurs partisans.

On le sait que ça va être bruyant. On a vraiment hâte de jouer à la maison. On a nos deux matchs ici, et après, on ne sait jamais ce qui peut arriver, a philosophé Alexis Gendron.

Quant à Louis Robitaille, il s’attend à une foule qui saura galvaniser ses joueurs. Rien de moins. Il y aura 5000 partisans, ça va sonner comme s’ils étaient 50 000. On va se servir de ça. Nos joueurs devront arriver avec confiance et avec le sourire, a conclu l’entraîneur-chef.

Avec les informations de Jonathan Jobin

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