Un candidat à la mairie de Toronto veut poursuivre Metrolinx pour 1 milliard $
Un conseiller municipal appelle, de son côté, la province à congédier le PDG de Metrolinx.

Anthony Furey, candidat à la mairie de Toronto, dit que l'agence provinciale Metrolinx est responsable des nombreux retards du projet de train léger d'Eglinton.
Photo : Radio-Canada
Le candidat à la mairie de Toronto Anthony Furey dit que, s'il est élu en juin, la Ville poursuivra l'agence provinciale Metrolinx pour 1 milliard de dollars relativement aux nombreux retards qu'accuse le projet de ligne de train léger d'Eglinton.
Le PDG de Metrolinx, Phil Verster, et la ministre des Transports, Caroline Mulroney, ont admis jeudi qu'il n'y a toujours pas de date pour l'ouverture de la nouvelle ligne, qui devait entrer en service en 2020.
Le candidat Furey affirme que Metrolinx est en violation
de ses obligations à l'égard de la Ville de Toronto et cite les retombées économiques perdues
, notamment.
C'est un fiasco!
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Selon M. Furey, Metrolinx et la ministre Mulroney sont responsables. C'est à eux, dit-il, de superviser le consortium privé qui construit la nouvelle ligne de train léger.
Il ajoute qu'il distribuerait les recettes de la poursuite municipale aux commerçants de l'avenue Eglinton, éprouvés par des années de travaux.
Congédier le PDG de Metrolinx?
Le conseiller municipal et candidat à la mairie Brad Bradford demande, pour sa part, au gouvernement de Doug Ford de congédier le PDG de Metrolinx, Phil Verster, et qualifie Metrolinx d'agence « incontrôlée ».
Si le directeur d'un service municipal avait accumulé autant d'échecs que le président de Metrolinx, je l'aurais remplacé en tant que maire.
Il demande aussi à la province de « garantir » que le « chaos » entourant la construction de la ligne de train léger d'Eglinton ne se répétera pas en ce qui concerne la ligne de métro Ontario au centre-ville de Toronto.