Bilan 2022 : la reprise se confirme à l’aéroport Jean-Lesage

Les vols seront interrompus pendant deux heures, lors de l'arrivée du souverain pontif.
Photo : Radio-Canada / Louis-Simon Lapointe
Plus d’un million de passagers ont transité par l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (YQB) en 2022. Une hausse importante par rapport à l’année précédente, qui ne signale toutefois pas le retour à l’affluence prépandémique.
L’aéroport Jean-Lesage de Québec présentait le bilan de ses activités de 2022 lors de son assemblée publique de jeudi matin.
L’organisation a dévoilé ses données d’achalandage pour l’année 2022, au cours de laquelle 1,17 million de passagers ont transité par ses installations. Cela représente une hausse de 232 % du nombre de passagers qui ont transité par YQB par rapport à 2021.
Un meilleur résultat qu'anticipé et auquel l’aéroport a dû s'adapter, notamment en agrandissant son stationnement.

La voiture est de loin le mode de transport privilégié par les voyageurs pour se rendre à l’aéroport de Québec.
Photo : Radio-Canada / Louis-Simon Lapointe
La reprise s’est bien faite, quoique brutale et rapide, mais c’est au-dessus de 820 000 de plus que ce qu’on avait anticipé, donc le double
, précise Stéphane Poirier, le président et chef de la direction de l’aéroport international Jean-Lesage.
Cette hausse n’a toutefois pas permis de revenir au niveau d’affluence d’avant la pandémie. En 2019, près de 1,8 million de passagers étaient passés par l’aéroport Jean-Lesage. La direction de l’aéroport prévoit retrouver ce niveau d’ici 2 à 3 ans.
Rappelons que l’obtention d’un test négatif de COVID-19 était encore obligatoire pour entrer au Canada jusqu’au 1er avril 2022.
La direction de YQB entrevoit la suite de la relance de manière positive et estime que son plus grand défi sera de prévoir la demande pour 2023.
Une impression différente chez les chauffeurs de taxi
De l'avis des chauffeurs de taxi rencontrés sur place, l’achalandage à l’aéroport n'est pas encore satisfaisant et le retour de la clientèle se fait lentement.
Parmi eux, Isaac Elvis. S'il observe une hausse de l'achalandage depuis une semaine, il a été déçu par la faible affluence de la clientèle à l’aéroport au cours des derniers mois. C’était tranquille durant tout l’hiver, on a observé qu'il y avait une faible affluence au niveau de l'aéroport. [Il y avait] plus de vols, mais moins de passagers
, selon lui.

L'industrie du taxi reprend le dessus après trois années compliquées en raison de la pandémie.
Photo : Radio-Canada / Louis-Simon Lapointe
Son collègue Mounias Ouanassa abonde dans le même sens. Pour le moment, c’est une accalmie, c’est tranquille, croit-il. Il y a un retour, et on a l'espoir. Ça doit bouger [..] parce que nous vivons de ça.
Un autre collègue, Karim, ne partage toutefois pas son optimisme. Je vais quitter ce métier, affirme-t-il. Il y a rien du tout, les taxis, c’est fini ici.
Avec les informations de Camille Carpentier