Les inscriptions au vaccin gratuit contre le zona ouvertes au Québec

Les Québécois admissibles au vaccin gratuit contre le zona peuvent prendre rendez-vous dès maintenant, a annoncé jeudi le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Le ministre Dubé a précisé que le service sera offert dans les centres de vaccination et en pharmacie dès le mois de mai.

Pour être admissible à ce service gratuitement, il faut être âgé de 80 ans et plus ou être une personne immunodéprimée d'au moins 18 ans.

La prise de rendez-vous se fait en se rendant sur Clic Santé ou en téléphonant au 1 877 644-4545.

Le ministère précise que le vaccin comprend deux doses et que son efficacité est d'environ 90 %. Sa durée de protection est d'au moins 10 ans.

Le zona mène chaque année à 600 hospitalisations et à une dizaine de décès, dont environ 80 % surviennent chez des personnes âgées de 80 ans et plus. Québec veut en réduire le nombre de cas et les complications qui y sont associées.

Une tournée des centres d'hébergement et de soins de longue durée par les équipes de vaccination est prévue.

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Le ministre Christian Dubé a précisé que le vaccin sera aussi offert aux personnes de 75, 70 et 65 ans au cours des quatre prochaines années.

Lors de l'étude des crédits budgétaires, mardi, à l'Assemblée nationale, le porte-parole libéral en matière de santé, le député André Fortin, a interpellé le ministre Dubé pour qu'il rende le vaccin gratuit disponible à plus de groupes, plus rapidement.

Ça va être sur quatre ans au lieu de tout de suite, mais on s'entend que tout le monde en haut de 65 ans, dans quatre ans, va l'avoir gratuitement. Alors pourquoi ne pas le faire tout de suite, pour tout le monde, pour que ce soit fait?, a demandé M. Fortin. Le zona, ce n'est pas quelque chose pour lequel on se vaccine toutes les années, là, c'est une fois puis c'est fait, donc...

Le ministre de la Santé a indiqué que des ajustements pourraient être faits en fonction de la demande. Si on voyait que nos personnes de 80 [ans] ne sont pas au rendez-vous, on va s'asseoir avec la santé publique. Le ministre des Finances nous a donné 40 millions pour la première année. [...] Ce n'est pas qu'on ne veut pas le faire aux gens de moins de 80 [ans], mais il faut y aller par étape. Alors, s'il y a de l'appétit ou moins d'appétit pour une certaine catégorie [d'âge] comme pour la COVID, on va s'ajuster, a affirmé M. Dubé.