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Peu de jeunes Néo-Brunswickois reçoivent une dose de rappel contre la COVID-19

Un garçon d'environ 7 ans se fait vacciner par une infirmière.

Seulement 2,1 % des enfants de 5 à 9 ans au Nouveau-Brunswick ont reçu une dose de rappel de vaccin anti-COVID-19 au cours des cinq derniers mois. (Photo d'archives).

Photo : iStock / FatCamera

Radio-Canada

Les enfants âgés de 5 à 9 ans ont le taux le plus faible de prise d’une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 durant les cinq derniers mois au Nouveau-Brunswick, selon le ministère provincial de la Santé. C'était le cas de seulement 2,1 % d'entre eux en date du 6 avril.

Le taux chez les adultes de 18 à 29 ans est à peine plus élevé, à 2,9 %, en date du 19 avril.

Cette partie de la population n’est pas hésitante au sujet de la vaccination, elle est plutôt mal informée des risques de la COVID-19, selon l’épidémiologiste Colin Furness, professeur adjoint à l’Université de Toronto.

Le virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19 est toujours une cause majeure de maladie et de mort, souligne-t-il, qui peut toucher tout le monde, y compris les enfants.

Les doses de rappel réduisent les risques de complication pouvant mener à l’hospitalisation ou à la mort, rappelle François Ouellette, pharmacien à Edmundston.

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Une représentation du coronavirus.

Le Nouveau-Brunswick a annoncé mardi la mort récente de deux autres personnes atteintes de la COVID-19, une cinquantenaire et une septuagénaire, pour un total de 879 décès attribués à cette maladie depuis qu’elle sévit dans la province.

La levée des restrictions sanitaires

Pour certains professionnels de santé, la levée des restrictions sanitaires a entraîné une baisse de la vaccination.

Les gens ont quand même un sentiment de sécurité, mais quelque part, il faut penser que le danger nous guette. La COVID-19 n’est pas partie de la planète pour autant, assure François Ouellette.

Selon lui, la portée des réseaux sociaux a sa responsabilité dans cette chute. Les réseaux sociaux semblent beaucoup jouer là-dedans. En plus, il y a le sentiment d'être infaillible. On est fort, on n'a pas besoin de ça. Tout ça mis ensemble, c'est la recette parfaite pour ne pas se faire vacciner , poursuit-il.

Il croit que la province a joué un rôle également. Il estime que la gouvernement devrait continuer à financer de campagnes publicitaires à la télévision, la radio et sur les réseaux sociaux.

Opinion publique partagée

Dans la communauté, l’opinion est partagée. Probablement que les gens sont un peu moins apeurés de la COVID-19. C'est rendu pas mal comme une grippe qui ressemblerait comme l'influenza [...] J'ai eu la COVID une fois, j'ai eu les trois vaccins. Je me dis qu'à un moment donné si je suis à passer à travers une fois, je devrais être correcte la deuxième fois, indique Lisa Roy, une citoyennne d'Edmundston.

Avoir des piqûres ou ne pas en avoir moi, ça ne me dérange pas. Moi, je les ai. Si l'autre ne veut pas l'avoir, il n’y a rien que je peux faire , ajoute une autre personne.

Il y en a gros qui ne se fient pas à ça , soutient un autre citoyen. Ils attendent quelque chose ou ils attendent une autre affaire. Donc ils ne se fient pas à ça.

Les taux augmentent avec l’âge

Le taux de prise d’une dose de rappel ces derniers mois augmente avec l’âge. Il est de 4 % chez les trentenaires et il atteint un sommet de 30,6 % chez les gens de 75 à 79 ans. Il diminue ensuite à 23 % chez les gens âgés d’au moins 85 ans.

Cette courbe n’est guère étonnante puisque les campagnes de sensibilisation à la prise des doses de rappel visent particulièrement les personnes âgées, explique Colin Furness.

L’épidémiologiste ajoute que les taux de prise des doses de rappel devraient être beaucoup plus élevés, particulièrement chez les personnes âgées d’au moins 50 ans.

Les enfants âgés d’au moins 5 ans qui ont reçu une dose de rappel l’automne dernier ne sont pas admissibles à une autre ce printemps même s’il s’est écoulé au moins cinq mois depuis leur dernière dose.

Un boîte de vaccin et une seringue sur un comptoir.

La dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 est moins populaire chez les enfants et les jeunes adultes au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Mathilde Pineault

La campagne provinciale de vaccination contre la COVID-19 ce printemps se concentre principalement sur les personnes qui courent le plus de risques de complications, dont les personnes âgées et celles qui sont immunodéprimées, selon les recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation, explique un porte-parole du ministère de la Santé, Sean Hatchard.

Les enfants qui n’ont pas eu une dose de rappel l’automne dernier peuvent toujours en recevoir une ce printemps, ajoute M. Hatchard. Les parents peuvent prendre un rendez-vous pour eux dans les pharmacies aux quatre coins de la province d’ici la fin de juin.

D’après des informations de Mathilde Pineault et un reportage de Bobbi-Jean MacKinnon, de CBC

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