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Début des préparatifs en vue de la saison touristique en Gaspésie

Des gens profitent du beau temps et de la plage de Penouille.

L'organisme Tourisme Gaspésie est convaincu que la région va maintenir son attrait auprès des touristes. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Luc Paradis

À l’approche de l’été et de l’arrivée des touristes en Gaspésie, les préparatifs sont déjà entamés et vont bon train chez les hôteliers, les restaurateurs et les propriétaires de terrains de camping.

Après les records touristiques en temps de pandémie, l’année 2023 devrait ressembler au retour à la normale amorcé en 2022.

Cette année, on s’attend pas mal à ce que ce soit comme l’an passé, indique la propriétaire du camping Baie de Gaspé à Cap-aux-Os, Lise Allain.

Lise Allain en compagnie de son conjoint à son camping.

Lise Allain et son conjoint Bertrand Servant sont propriétaires du camping Baie de Gaspé.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

Ça va être bien et, d’après ce qu’on entend, la destination pour cet été, c’est encore la Gaspésie.

Une citation de Lise Allain, propriétaire du camping Baie de Gaspé

Mêmes attentes du côté du propriétaire du Bistro-bar Le Brise-Bise, situé sur la rue de la Reine, au cœur du centre-ville de Gaspé.

 Ce ne sera jamais comparable aux années COVID, affirme Simon Poirier.

Simon Poirier, propriétaire du Brise-Bise.

Simon Poirier est propriétaire du Bistro-bar Le Brise-Bise. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Selon lui, cet achalandage un peu plus régulier contribue à offrir un service de qualité et ne nuit pas à l’ambiance de travail.

 L’année passée, l’achalandage avait un peu diminué, mais la qualité était présente, c’est-à-dire qu’on avait moins de monde, mais le monde était content. C’était plus zen pour tout le monde, explique M. Poirier.

Un autre facteur qui témoigne d’une reprise touristique un peu plus normale est la saison des croisières internationales, qui s’annonce occupée cette année.

Trente navires sont attendus du 12 mai au 22 octobre dans la baie de Gaspé. Selon Destination Gaspé, près de 30 000 personnes, y compris les passagers et les membres d’équipage, feront escale à Gaspé.

C’est une des premières fois qu’on a des bateaux aussi tôt dans la saison. On est très contents de ça. On essaie d’étirer évidemment nos saisons touristiques au printemps et à l’automne, indique Pascale Rémillard, directrice générale de Destination Gaspé et chef d’escale.

Pascale Rémillard.

Pascale Rémillard est la directrice générale de Destination Gaspé.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

Outre la traditionnelle visite du rocher Percé et du parc Forillon, l’organisme travaille aussi à élaborer de nouveaux produits touristiques, notamment un tour culinaire et des croisières hivernales.

C’est vraiment ce qui est demandé par les croisiéristes. Les habitudes changent un petit peu, les gens veulent vraiment de l’authentique, constate Mme Rémillard.

Coup d’envoi des croisières aux Îles-de-la-Madeleine

Le navire Viking Octantis, en provenance des Maritimes, a jeté l’ancre tôt dimanche matin à Cap-aux-Meules. C’est ce qui lance officiellement la saison des croisières internationales sur le fleuve Saint-Laurent.

Un bateau de croisière près du port de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Le navire de croisière Viking Octantis est arrivé à Cap-aux-Meules comme prévu dimanche matin.

Photo : Gracieuseté: Denis Bourque, Escale Îles-de-la-Madeleine

Le début de la saison est hâtif cette année, selon le chef d’escale Denis Bourque, ce qui peut parfois être risqué.

 Il y a toujours une possibilité, parce que ça se passe en avril, qu’on ait une température un peu moins clémente. L’an passé à pareille date, le même navire devait s’arrêter au port de Cap-aux-Meules, mais à cause de vents légèrement trop forts, les passagers n’avaient pas pu débarquer, raconte M. Bourque.

Cependant, le soleil a été au rendez-vous dimanche pour accueillir les premiers croisiéristes sur l’archipel, au grand bonheur du chef d’escale.

 Cette année, c’est la prise deux et ça se passe bien, on est très contents, affirme-t-il.

C’est beau de voir les activités qui reprennent au printemps avec les croisières et même la pêche. Il y a de la vie au port de Cap-aux-Meules et les gens sont heureux que le printemps s’installe.

Une citation de Denis Bourque, chef d’escale aux Îles-de-la-Madeleine
Denis Bourque, d'Escale Îles-de-la-Madeleine.

Denis Bourque, d'Escale Îles-de-la-Madeleine (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

M. Bourque indique que 358 passagers et 255 membres d’équipage se trouvaient à bord du Viking Octantis. Il s’agit d’un signe que l’engouement pour les croisières est bel et bien revenu.

 L’an passé, c’était une année post-pandémique, on voyait que tout redémarrait et qu’il y avait une certaine nervosité autant chez les lignes de croisières que chez les escales pour ce qui est de l’organisation et des mesures qu’on devait prendre, explique M. Bourque. Ce premier navire qui arrive sur le Saint-Laurent, il est pratiquement à pleine capacité, alors on voit que les gens recommencent à vouloir faire des croisières.

La saison des croisières aux Îles-de-la-Madeleine se déroulera du 23 avril au 30 octobre cette année et 33 escales sont prévues sur l’archipel.

À l’échelle du Québec, 300 escales devraient avoir lieu dans les neuf ports concernés, selon l’Association des croisières du Saint-Laurent.

Problèmes de main-d’œuvre et de logement

L’industrie touristique n’est pas épargnée en ce qui concerne le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre.

Au camping Baie de Gaspé, il manque encore un employé sur la dizaine nécessaire, selon la propriétaire. La difficulté de recrutement l’a donc poussée à augmenter les salaires.

La devanture du motel sur le terrain du camping Baie de Gaspé.

Les installations du camping Baie de Gaspé comprennent également des chalets et un motel.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

Ce n’est pas évident, ce n’est pas facile de recruter. On demande, mais non, ce n’est vraiment pas évident, avoue Mme Allain. On a augmenté les salaires de deux dollars de l’heure, même plus, pour garder nos clients, garder nos gens. On n’a pas eu le choix.

Une fois la main-d’œuvre trouvée, loger ce personnel reste aussi un casse-tête pour plusieurs.

Pour les employeurs, c’est un problème de réussir à trouver des endroits où on peut les loger et qui sont proches aussi de nos établissements puisque, souvent, tu as des jeunes qui n’ont pas de moyen de transport pour se rendre au travail, explique Simon Poirier.

Avec les informations de Stéphanie Rousseau

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