Les initiatives « vertes » se poursuivent au-delà du Jour de la Terre

Le Jour de la Terre est célébré mondialement depuis 1970. Son but initial est de sensibiliser le public et de proposer des options plus écologiques afin d’adopter des réflexes à long terme. À Québec, plusieurs initiatives vertes s'offrent aux citoyens.

Départissez-vous de votre matériel électronique désuet

Les citoyens souhaitant se départir d’un vieil ordinateur qui traîne dans un placard ou encore d’un cellulaire à clapet caché au fond d’un tiroir peuvent le faire dimanche de 10 h à 16 h lors de la Collecte verte.

Un chapiteau est accessible dans le stationnement du siège social de la Caisse Desjardins des Rivières sur l’avenue Chauveau. La collecte verte, c’est gratuité :es gens peuvent venir porter eux-mêmes leurs objets, mentionne le président de l’organisme Les collectes vertes, Martin Rivard.

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Pour savoir ce qui sera accepté ou non, la règle est simple : tout ce qui fonctionne avec une pile ou qui se branche sera trié méticuleusement et recyclé afin de réutiliser les matières premières. Calorifère, robot culinaire, imprimante, tablette, fils, cellulaire, écrans, piles, chargeurs, etc., explique-t-on dans un communiqué de presse.

Depuis l’ouverture [en 2010], on est au-delà de 430 tonnes d’objets qui ont été détournés de l’enfouissement.

Si un citoyen apporte une imprimante ou un aspirateur, par exemple, les objets vont être apportés dans des usines de tri pour en séparer les matières.

Mettre les plastiques d’un côté, les métaux de l’autre, les composantes électroniques aussi pour éventuellement en sortir les métaux précieux pour les revendre.

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Tous les appareils électroniques recueillis lors de la collecte seront pris en charge par le programme Recycler mes électroniques de l’Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE).

Des commerces proposent des solutions écologiques

La pizzéria Nina Pizza Napolitaine à Québec a lancé une initiative à l'occasion de la semaine précédant le Jour de la Terre en proposant une boîte à pizza échangeable et réutilisable. Ce contenant est fabriqué en polypropylène.

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Pénélope Lachapelle et Lucie Nadeau, les deux propriétaires de la succursale de Saint-Roch, souhaitaient intégrer le développement durable à leur modèle d'affaires.

Le restaurant Ogari San propose un projet pilote à ses clients : acheter pour 15 $ un bol en consigne. Les clients rapportent le contenant en échange d’un nouveau réutilisable.

Depuis nos débuts, j’ai la conviction qu’une entreprise est un acteur social avant d’être un revenu. C’est pourquoi, dans le but de réduire notre impact environnemental, nous concilions des prix accessibles avec différentes mesures. Afin d’offrir à notre clientèle le goût de la différence, nous absorbons le coût de cet engagement, a indiqué David Trudeau-Fournier, copropriétaire des restaurants Ogari San.

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En plus de mettre en place un projet pilote de bols en consigne à sa succursale de la rue Saint-Joseph, le restaurant Ogari San accorde 1 $ de rabais à toutes les personnes qui choisissent la vaisselle réutilisable pour manger sur place plutôt que celle compostable, prévue pour sortir.

La Société des cafés à Limoilou propose quant à elle de recycler les sacs de café. Peu importe la matière, les clients peuvent déposer le sac dans un bac à l’entrée de l’établissement. C’est une entreprise de Vancouver qui va ensuite valoriser les déchets associés au café.

Selon des informations d’Allison Van Rassel et Mireille Roberge