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À Dieppe, le logement et l’immobilier sont au cœur des préoccupations des électeurs

Trois élections complémentaires se déroulent le lundi 24 avril au Nouveau-Brunswick.

Une affiche jaune d'Élections Nouveau-Brunswick qui indique « Votez ici ».

Les Néo-Brunswickois de trois circonscriptions éliront de nouveaux députés provinciaux, lundi. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

C’est jour d’élections partielles le lundi 24 avril dans trois circonscriptions du Nouveau-Brunswick. Dans la circonscription de Dieppe, la question du logement est centrale pour plusieurs électeurs.

Le Parti progressiste-conservateur, qui a augmenté sa majorité à Fredericton en ravissant une circonscription aux libéraux l’année dernière lors de l’élection partielle dans Baie-de-Miramichi—Neguac, souhaite faire basculer trois circonscriptions vacantes qui étaient détenues par le Parti libéral : Dieppe, Bathurst-Est–Nepisiguit–Saint-Isidore et Restigouche-Chaleur.

Taxes, pénurie en santé et logement

Dans la circonscription de Dieppe, quatre candidats s'affrontent : Chantal Landry du Parti vert, Cyprien Okana du Nouveau Parti démocratique, Dean Léonard du Parti progressiste-conservateur et Richard Losier du Parti libéral.

Pour plusieurs électeurs potentiels rencontrés vendredi, la question du logement et de l’immobilier semblait être importante.

Plus de logement abordable, c'est ma priorité numéro un. C'est incroyable les gens qui ont de la difficulté. Je trouve que c'est l'essentiel, déclare Claudine Bourque.

Une femme devant l'épicerie, un micro pointé vers elle.

Claudine Bourque

Photo : Radio-Canada

Les histoires de locataires à qui des propriétaires imposent des hausses de loyers de 100 % ou plus se sont multipliées ces dernières années. Claudine Bourque indique qu’elle connaît personnellement des personnes qui peuvent à peine à se loger. C'est vraiment à la limite, basé sur leur salaire, mentionne-t-elle. C'est 1200, 1300, 1500 $.

Interrogé sur l’élection partielle, Charlie Despres, de Dieppe, lance d’abord qu’il voudrait payer beaucoup moins de taxes. Pensant à ce dont la circonscription a besoin, il ajoute  : Peut-être des réparations de routes, et du logement abordable, pas seulement à Dieppe mais dans toute la région de Moncton.

Il n’est pas le seul à identifier les impôts comme étant un problème. Comme propriétaire d'immeuble, j'ai un immeuble que je paye plus de taxes que d'hypothèque. À quelque part, ça ne fait pas de sens, soutient de son côté Alexandre Maltais, un agent d'immeuble à Dieppe, lors d’une entrevue, vendredi.

Une pancarte de Dean Léonard du Parti progressiste-conservateur et une pancarte de Chantal Landry du Parti vert.

Pancartes de certains candidats à l'élection partielle à Dieppe, vendredi.

Photo : Radio-Canada

Il soutient la proposition d’éliminer la double imposition, c’est-à-dire l’obligation de payer l’impôt foncier au provincial et au municipal. Son abolition est une promesse faite par le gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs il y a quelques années. Alexandre Maltais aimerait que le futur député exerce un peu de pression pour enlever la double taxe.

L’agent immobilier aimerait que la province tire avantage de la situation. Il y a encore quand même un beau marché, plus stable, poursuit-il, bien que les inventaires restent toujours bas. Dans le temps de la COVID, on a eu beaucoup d'attention des provinces de l'extérieur, comment beau c'était vivre ici.

Une pancarte de Richard Losier du Parti libéral et une pancarte de Cyprien Okana du NPD.

Pancartes de certains candidats à l'élection partielle à Dieppe, vendredi.

Photo : Radio-Canada

L’abolition de la double imposition — qui existe dans plusieurs provinces, et pas seulement au Nouveau-Brunswick — ne fait toutefois pas baisser le coût des loyers, ont constaté les économistes. D’ailleurs, les organisations de logements locatifs sans but lucratif sont exemptées de la portion provinciale de l’impôt foncier (Nouvelle fenêtre) sur leurs logements locatifs abordables au Nouveau-Brunswick.

Enfin, Paul Hébert, croisé vendredi devant l’épicerie, en avait long à dire sur le gouvernement actuel qui, selon lui, manque de sérieux en ce qui concerne les besoins en personnel dans le système de santé.

Un homme debout devant l'épicerie.

Paul Hébert

Photo : Radio-Canada

Regarde la Nouvelle-Écosse, ils ont donné des bonus à leurs garde-malades. Comment ça se fait qu'ils sont pas capables de faire ça ici?, lance-t-il. L'Alberta appelle pour du monde. Ici, les garde-malades puis les docteurs, ils n’ont pas de hausses de salaire.

Les immigrants qui rentrent ici, ils rentrent ici avec des gros papiers médicaux et ça leur prend des années à être certifiés pour travailler, poursuit M. Hébert. Pourquoi qu'ils mettent pas un docteur d'un autre pays avec un docteur d'ici, puis ils sont shadowés, mettons, un an de temps? Et après ça, ils sont lâchés lousses dans le système. Des garde-malades, c'est pareil. Quoi c'est le problème avec la province du Nouveau-Brunswick?

Les électeurs des trois circonscriptions vacantes ont pu compter sur deux journées de vote par anticipation. Le dernier rendez-vous pour départager les candidats est le jour même des élections, lundi.

D’après le reportage de Frédéric Cammarano

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