Baie-Comeau veut dynamiser ses centres-villes

Le maire Michel Desbiens souhaite commander une étude au cours des prochains mois pour déterminer ce qu’il adviendra du centre-ville. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin
La Ville de Baie-Comeau a fait des demandes de subvention pour commander un plan de revitalisation et de dynamisation des centres-villes de ses deux secteurs, soit ceux de Marquette et de Mingan.
L’organisation Rues principales a été retenue pour réaliser cette étude et ainsi évaluer les besoins et la vision des artères commerciales de la municipalité, au cours des prochains mois.
Le maire Michel Desbiens mentionne qu’une des demandes de financement a été déposée au Fonds de soutien à l’attraction et l’établissement durable en Côte-Nord (FSAED).
Le FSAED est un fonds qui dispose d’une enveloppe budgétaire totale de 511 000$ pour une durée de 4 ans, soit de 2022 à 2025. Il est financé par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, ainsi que par les six municipalités régionales de comté de la Côte-Nord.
C'est quelque chose que l’ancien conseil municipal, avant que j’arrive, avait déjà commencé
, indique-t-il. On veut vraiment voir de quelle façon on peut dynamiser le centre-ville.

Le maire de Baie-Comeau, Michel Desbiens, poursuit une démarche entamée par le conseil municipal précédent. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Xavier Bourassa
Le plan pourrait proposer par exemple d’utiliser le rez-de-chaussée des locaux commerciaux vacants pour les convertir en logements.
Le directeur général de la Ville, François Corriveau, croit que ce serait une solution envisageable, compte tenu de la rareté des logements.
C’est en effet un autre questionnement qui nous est soumis par les propriétaires du secteur
, avance-t-il. On a une pénurie de logements à Baie-Comeau et il y a des propriétaires qui sont dans les artères commerciales des centres-villes qui désireraient reconvertir leurs bâtiments, alors on va attendre les recommandations sur les possibilités de succès de ces transformations-là.
La Ville s’engage à payer la mise de fonds minimale de 20 % des coûts du projet et à assumer les dépassements de coûts de l’étude le cas échéant.
Lors de la séance du conseil municipal de lundi soir, la Municipalité n’a pas été en mesure de confirmer le coût total de l’étude, mais soutient qu’un montant de 55 000 $ couvrirait la mise de fonds de la Ville. Ce montant provient de la Société de développement commercial, un comité de relance du secteur du plateau Mingan, dissous en 2019.
Avec les informations de Camille Lacroix