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Canadiennes rapatriées de Syrie : comparution de deux d’entre elles en Ontario

Le marteau d'un juge.

Les deux femmes rapatriées comparaîtront en cour en banlieue de Toronto mardi. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

La Presse canadienne

Deux des six femmes détenues en Syrie qu'Affaires mondiales Canada a accepté en janvier dernier de rapatrier au Canada doivent comparaître ce mardi à Brampton, en banlieue de Toronto, pour savoir si elles obtiendront une libération conditionnelle.

Le gouvernement canadien avait aussi autorisé le retour de 13 enfants qui ont séjourné avec ces femmes dans des camps de détenus situés dans le nord-est de la Syrie.

Quatre des femmes et dix des enfants sont revenus au Canada la semaine dernière. Ces enfants ont été confiés à des proches, selon ce qu'a indiqué Lawrence Greenspon, un avocat d'Ottawa qui a contribué au retour de ces personnes au pays.

L'une des femmes, qui est âgée de 38 ans, a été remise en liberté à Edmonton, à la condition qu'elle respecte un engagement de ne pas troubler l'ordre public. Une autre des détenues n'a pas été mise en état d'arrestation, alors que deux autres femmes de même que trois enfants n'étaient pas à bord du vol de rapatriement.

Deux des deux femmes ont été envoyées à Brampton, près de Toronto; ce sont elles qui comparaîtront au tribunal mardi.

Toutes ces femmes et ces enfants rapatriés ont été détenus pendant plusieurs années dans des camps dirigés par les forces kurdes, qui ont repris le contrôle de la région syrienne occupée auparavant par le groupe armé État islamique.

Le mois dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que les pays comme le Canada avaient la responsabilité de rapatrier leurs ressortissants, ajoutant que ces personnes vivaient dans les pires conditions.

D'autres dans le même sort

La militante Alexandra Bain, du groupe Families Against Violent Extremism, a annoncé récemment qu'elle tentait d'aider 32 autres Canadiens à revenir au pays.

Ottawa a accepté que six autres enfants soient rapatriés, mais sans leur mère originaire du Québec, parce que les fonctionnaires fédéraux n'avaient pas terminé son évaluation de sécurité.

Des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont récemment visité les camps pour interroger les Canadiennes, mais comme ils ne parlaient pas français, celle provenant du Québec n'a pas pu les comprendre, selon ce qu'a relaté Mme Bain.

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