Le P’tit semoir : une passion de père en fille
Geneviève Forbes et son père partagent la même passion pour « la terre ». Ils travaillent désormais ensemble.

Geneviève Forbes et son père partagent la même passion.
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
Dans une petite oasis de verdure à Saint-Augustin-de-Desmaures, le thermomètre affiche 27 degrés Celsius et les jeunes plants commencent tout juste à pousser sous les serres du P’tit semoir.
Geneviève Forbes travaille depuis maintenant trois ans à Saint-Augustin-de-Desmaures. Vêtue d’un chandail où il est écrit L’avenir est dans le champ
, l’agricultrice savoure chaque moment de sa nouvelle vie.
À l’âge de 40 ans, la mère de famille a fait un grand virage dans sa carrière professionnelle. Elle a quitté le monde du graphisme pour revenir à la terre familiale et se plonger à temps plein dans l’agriculture.

Geneviève Forbes a changé de carrière pour revenir à ses premières amours.
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
On aime voler de nos propres ailes,
raconte-t-elle en entrevue à l’émission Première heure. Mais la nature et les racines m’ont appelée.
Son père Pierre, producteur maraîcher depuis 30 ans au Jardins de Saint-Augustin, se réjouit de voir sa fille revenir aux sources
.

Sous les serres du P'tit semoir, toutes sortes de fines herbes, comme ces plants de basilic, poussent.
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
Un bon cadeau de la vie
, dit-il d’emblée, en partageant du même souffle quelques souvenirs sur l’enfance de sa fille qui l’accompagnait jadis au kiosque jaune familial sur le bord de la 138 pour vendre des légumes.
À lire :
Faire grandir les plants
Ce qui était un projet de retraite pour Pierre devient un projet père-fille qui perdure. Désormais, le P’tit semoir vend des plants au grand public, aux fermes florales et aux fermes maraîchères.

Au début du mois d'avril, Pierre et Geneviève sont très occupés au repiquage des plants.
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
À partir de semences majoritairement québécoises, Geneviève Forbes sème et cultive des plantes, des fines herbes et des feuillages.
Les fermes n’ont pas forcément les infrastructures pour faire partir tous ces plants-là
, souligne Geneviève.

Des plants d'eucalyptus sous une serre
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
En ce début de mois d’avril, le repiquage est la tâche principale du tandem. D’ici la mi-mai, les premiers plants seront prêts à être vendus.
Selon des informations de Mireille Roberge