Les Koyotes de Kent couronnés champions de la ligue junior B du Nouveau-Brunswick
Une victoire de 3 à 1 contre les Vitos de Moncton lors du 6e match de la finale de la ligue junior B du Nouveau-Brunswick permet à Kent de remporter un deuxième championnat provincial consécutif. Prochaine étape : la défense de leur titre de l'Atlantique.

Les Koyotes de Kent ont remporté un deuxième championnat du Nouveau-Brunswick de leur histoire.
Photo : Radio-Canada / François Le Blanc
Les Koyotes de Kent ont eu chaud, jeudi soir, lors du 6e match de la finale de la ligue junior B du Nouveau-Brunswick. Mais un ralliement de trois buts sans riposte dans la deuxième moitié de la rencontre leur a permis de remporter la victoire et, du même coup, la série.
Pourtant, durant les 33 premières minutes de jeu, ce sont les Vitos de Moncton qui menaient par la marque de 1 à 0, grâce au but de Brock Forsythe, en avantage numérique.
De son côté, le gardien monctonien, Jérémie LeBlanc, semblait invincible malgré une pétarade de tirs : 39 lancers reçus en deux périodes.

Le gardien Jérémie LeBlanc a fort à faire pour bloquer le disque qui se dirige vers lui. Son coéquipier, Chris Richard, essaye d'empêcher Miguel Richard, de Kent, de faire dévier la rondelle.
Photo : Radio-Canada / François LeBlanc
C'est finalement Alex Ferguson qui a réussi à le déjouer, à 12 m 33 de la 2e période. Ce but a donné de la confiance aux Koyotes.
L'équipe a été à un autre niveau par la suite, on n'arrêtait pas
, dit Alex Ferguson. Moncton a une bonne équipe, on savait que ça ne serait pas facile.
Les deux équipes ont fermé le jeu, pour empêcher les erreurs.
C'est une vraie victoire d'équipe
Joshua Breault, avec 2 m 32 à faire à la rencontre, a brisé l'égalité pour donner l'avance aux Koyotes. Tout un honneur pour lui.
C'est sûr que c'est plaisant, mais ce n'est pas ce qui compte
, affirme Joshua Breault, l'auteur du but gagnant. C'est plutôt le fait que l'équipe a bien joué pendant toute la partie.
Alex Basque a conclu l'affaire avec un but dans un filet désert dans la dernière minute de jeu.

Ça jouait dur dans les coins de patinoire. Alex Basque, de Kent (en blanc), tente de soutirer la rondelle à Jonathan Sheehan, de Moncton.
Photo : Radio-Canada / François Le Blanc
Chaque année, c'est tout le temps différent
, lance l'entraîneur-chef, Mario Cormier. Les gars ont respecté le plan de match de A à Z, c'est une vraie victoire d'équipe.
Il faut donner crédit à Moncton, ça n'a pas été facile. Même si nous avons eu du succès en saison, les séries éliminatoires, c'est une autre affaire. On a réussi, mais à deux minutes de la fin.
Le mentor a fait appel au gardien Olivier Dallaire pour défendre la forteresse des Koyotes. Il a bien répondu.
Au début de la partie, on a été juste un petit peu stressés
, admet Olivier Dallaire. Le gardien des Koyotes a été solide, bien qu'il ait accordé le premier but. Mais on a rebondi, je suis fier.
C'est extraordinaire, on a eu l'expérience de gagner l'année passée. C'était la meilleure expérience qu'on a eue et on voulait répéter ça cette année
, déclare avec un large sourire l'attaquant Miguel Richard.
On savait que, si on continuait de bien jouer, ça allait débloquer
, ajoute Richard.
C'est incroyable! On voulait répéter ça, après l'avoir vécu l'an passé. Le trophée veut dire que Kent a gagné. Pas juste nous autres.

Les Koyotes de Kent célèbrent après leur victoire contre Moncton.
Photo : Radio-Canada / François Le Blanc
Les Koyotes sont champions du Nouveau-Brunswick à nouveau. Maintenant, le prochain défi à relever, c'est de défendre avec succès leur titre de champions de l'Atlantique, remporté l'an passé.
Mais cette année, la participation à la coupe Don-Johnson sera différente.
On jouait à la maison (à l'aréna de Cocagne), l'an dernier
, explique Miguel Richard. Là, ce sera à Liverpool (en Nouvelle-Écosse). Mais, j'ai confiance dans l'équipe et j'ai hâte d'y aller.
Il estime que, si l'équipe applique la même recette que lors de la finale du Nouveau-Brunswick, tout est possible.
Pour Joshua Breault, la suite est très claire. Le travail n'est pas fini
, conclut-il.