Le Mont-Sainte-Anne se dit prêt à remettre l’Étoile filante en service

La RBQ procède «avec diligence» à l'analyse de la demande la remise en service de la télécabine.
Photo : Radio-Canada / Magalie Masson
La Régie du bâtiment du Québec affirme qu’elle procède à l'analyse « avec diligence » des documents soumis par le Mont-Sainte-Anne qui demande la levée de l'ordonnance qui empêche l’opération de la télécabine l’Étoile filante.
Depuis la réception des documents la semaine dernière, la RBQ a demandé des compléments d’information pour poursuivre l'analyse, explique son porte-parole, Sylvain Lamothe.
Dans ce cadre, une intervention sera effectuée au [Mont-Sainte-Anne] dans les prochains jours,
ajoute-t-il en indiquant que la remise en service de l’Étoile filante n’est pas encore autorisée.
Prêt à reprendre du service, selon MSA
Toutes les attestations requises par l’ordonnance du 16 décembre 2022 ont été soumises par les ingénieurs chargés de projet, avec la collaboration des équipes de Doppelmayr Canada
, indiquait le Mont-Saint-Anne sur son site web le 30 mars.
Une demande de levée de l’interdiction d’opération de la télécabine est en cours de traitement
Rappelons que la remontée mécanique l’Étoile filante n’a pas repris service depuis la chute d’une télécabine le 10 décembre 2022. La montagne n'était pas ouverte lors de l'événement, et personne n’a été blessé, mais des employés étaient à bord d'autres télécabines lors de l’incident.
Six jours plus tard, la RBQ imposait une ordonnance qui interdisait l’utilisation de toutes les remontées aériennes de la station. Ces dernières, sauf l’Étoile filante, ont repris service le 7 janvier.

La Régie du bâtiment du Québec a apposé un scellé sur la remontée mécanique L'Étoile filante à la suite de la chute d'une télécabine le 10 décembre 2022.
Photo : Source: Régie du bâtiment du Québec
Les conditions de la CNESST retirées
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) affirme que son interdiction concernant l’Étoile Filante a été levée le 24 mars.
Les mesures mises en place par l’employeur pour répondre aux exigences des inspecteurs ont été jugées satisfaisantes,
explique David Blouin, porte-parole pour la CNESST. En ce qui nous concerne donc, cette remontée mécanique peut être utilisée, notamment pour transporter des travailleurs.
Quelques jours après la chute de la télécabine deux inspecteurs se sont rendus sur les lieux et la CNESST a ensuite formulé trois exigences, dont une visant une formation sur les mesures de sécurité en cas de problèmes techniques sur la remontée.

Maxime Cretin, directeur général et vice-président région de l’est pour Resorts of the Canadian Rockies. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Lavoie
Maxime Cretin, le directeur général et vice-président région de l’est pour Resorts of the Canadian Rockies, affirme que la station a révisé les procédures en place et les a bonifiées pour aller au-delà des exigences, notamment en instaurant une nouvelle politique de double vérification pour toutes les remontées aériennes au Mont-Sainte-Anne et à la Station touristique Stoneham.
Ainsi, selon l’importance de l’information détectée par les contrôles de la remontée lors d’un arrêt de sécurité, une double vérification des étapes de remise en fonction pourrait être exigée.
La RBQ affirme qu’il est toujours prématuré d’évoquer une date pour la remise en service
de l’Étoile filante.