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Les causes de l’écrasement mortel d’un aéronef à Maria restent incertaines

Un homme travaille sur un ordinateur au Bureau du coroner.

Le Bureau du coroner a publié son rapport sur l'écrasement du petit avion survenu le 6 octobre dernier à Maria. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Lynda Paradis

Selon le coroner Jean-Pierre Chamberland, il n’est pas possible d’établir clairement les causes de l’écrasement d’un avion ultraléger survenu à Maria en octobre dernier.

L’appareil a été retrouvé le nez planté dans le sol dans un champ en fin d’après-midi le 6 octobre 2022. Le pilote, qui était seul à bord, était coincé dans la cabine, souffrait de fractures multiples et ne présentait pas de signes vitaux. Son décès a été constaté quelques heures plus tard.

Richard Arsenault était propriétaire du petit aéronef Challenger bleu et blanc depuis 2021.

Les conditions météorologiques étaient excellentes. L’homme était en bonne santé mais avait subi un pontage cardiaque en 2015 et avait toujours avec lui un vaporisateur de nitroglycérine. Aucune substance toxique ou susceptible d’avoir altéré son jugement n’a été détectée dans son sang.

Richard Arsenault volait à vue. L’heure du vol, le décollage, la direction, l’altitude et la phase du vol au moment de l’écrasement demeurent inconnus.

Le coroner a observé qu’il n’y a eu aucun témoin de l’écrasement, mais des gens ont indiqué avoir vu ou entendu l’appareil en vol à la fin de la matinée ou au début de l’après-midi dans le secteur où il est tombé.

Après inspection, Hydro-Québec n’a détecté aucune anomalie sur ses installations. Selon les observations recueillies par le coroner, l’homme connaissait bien l’emplacement des lignes électriques dans le secteur.

D’après les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST), cités dans le rapport du coroner, l’homme ne possédait pas de permis de pilote.

Le BST a aussi noté que l’appareil avait heurté le sol en piqué et que plusieurs indices laissent croire à une panne de moteur, sans que cela puisse toutefois être confirmé. Le type de moteur qui équipait l’avion est sujet à des arrêts subits et a déjà été la cause de pannes en vol. Il ne s’agissait pas non plus d’un moteur certifié pour les aéronefs.

Parmi les causes probables de l’accident, le coroner conclut qu’il est possible que ce soit en raison d’une panne de moteur en vol ou que M. Arsenault ait subi un malaise cardiaque.

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