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La femme accusée du meurtre de son bébé en juin 2020 à Regina subit son procès

Un maillet de juge.

Chelsea Whitby, une femme de 27ans, est accusée du meurtre de son bébé de 18 mois en juin 2020 à Regina. (Photos d'archive)

Photo : iStock

Radio-Canada

Le procès de Chelsea Whitby, une femme de 27 ans, accusée du meurtre au deuxième degré de son bébé de 18 mois en juin 2020 a débuté cette semaine à Regina.

Le procès de trois semaines se déroule devant un juge seul à la Cour du Banc du Roi de Regina.

Le 10 juin 2020, les équipes d’urgence médicale ont trouvé l’enfant sans réaction à son domicile de la rue Arens Est Transporté à l’hôpital, il a été déclaré mort, plus tard.

La femme avait été arrêtée en août 2020 à environ 50 km au sud de Winnipeg au Manitoba.

L'autopsie a révélé que l'enfant était mort d'une hémorragie cérébrale causée par un traumatisme crânien contondant.

Dès le premier jour du procès, les procureurs de la Couronne ont déclaré que leur dossier montrerait que Chelsea Whitby a intentionnellement causé la mort de l'enfant dans un acte de frustration et d'agression.

La première semaine du procès s’est achevée avec le témoignage de la mère de l’accusée. Elle a indiqué, entre autres, à la cour que l'enfant faisait souvent des culbutes, se heurtait à des objets et se bagarrait avec d'autres enfants.

La mère de l'accusée a ajouté que chaque fois que le bambin se blessait, Chelsea Whitby l'en informait et que les marques étaient notées dans un journal des accidents.

Deux policiers de Regina ont témoigné avoir vu ce carnet sur une table au domicile de Whitby.

Au cours du contre-interrogatoire, la mère de l'accusée a décrit Chelsea Whitby comme une mère anxieuse et protectrice, qui pleurait souvent et lui demandait des conseils.  

Le juge a indiqué qu’elle devra analyser encore la recevabilité du témoignage de la grand-mère du bébé.

Un autre témoin, un homme qui a fréquenté l'accusée entre octobre 2018 et août 2019 a raconté avoir assisté une seule fois à ce qui est perçu comme un acte agressif envers le bambin, un soir. Mais il précise que le bébé n’avait pas été blessé.   

Lors du contre-interrogatoire, le témoin a reconnu que l’accusée aimait être mère, mais que cela pouvait être parfois stressant pour elle.

Le procès doit reprendre lundi.

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