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L’Océanic remporte la première bataille contre les Saguenéens en prolongation

Des hockeyeurs sur une patinoire.

La Saguenéens de Chicoutimi ont affronté l'Océanic de Rimouski en ouverture des séries éliminatoires au Centre Georges-Vézina.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Malgré trois buts en avantage numérique, les Saguenéens de Chicoutimi ont subi une défaite de 4-3 en prolongation en lever de rideau de leur série de premier tour contre l’Océanic de Rimouski au Centre Georges-Vézina, vendredi soir, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Le défenseur Luke Coughlin a tranché le débat en faveur de l’Océanic lors des premières minutes de la prolongation sur un tir de la ligne bleue et Rimouski a ainsi pu se sauver avec une importante victoire devant les partisans des Saguenéens.

Le deuxième match de cette série huitième de finale au meilleur de sept rencontres aura lieu samedi après-midi à 16 heures, toujours à Chicoutimi.

C'est sûr qu'à cinq contre cinq, ils ont été la meilleure équipe sur la glace. Il y a des choses qu'on a parlé cette semaine qu'on se doit de mieux faire, mais je pense que c'est un petit peu normal. On va mettre ça sur un peu sur l'expérience. Je pense qu'on on est capable, nous, notre côté, de faire mieux dans certaines situations, a commenté l’entraîneur-chef des Saguenéens, Yanick Jean, après la défaite.

Des joueurs de hockey et des partisans en liesse.

Les Sags ont soulevé la foule du centre Georges-Vézina à trois reprises, vendredi soir.

Photo : Radio-Canada / Rémi Tremblay

Les Sags ont excellé avec l’avantage d’un homme, marquant trois fois, mais ils n’ont rien généré offensivement à forces égales. Emmanuel Vermette, Peteris Bulans et Zachary Gravel ont marqué pour Chicoutimi. À deux reprises, les locaux ont pris les devants, mais la riposte de l’Océanic est venue presque immédiatement.

L’Océanic et les Sags avaient remporté quatre victoires l’un contre l’autre en saison. Chaque fois, l’équipe à domicile avait eu le dessus. Ce scénario ne s’est pas répété vendredi soir devant les 2934 spectateurs entassés dans le vieil aréna de la rue Bégin.

On n'avait pas gagné un seul match cette année, alors j'ai trouvé que les gars avaient une très belle force de caractère. C’était un très gros défi ce soir. La foule était derrière les Saguenéens [...]  C’est une belle victoire d’équipe, a souligné le pilote de l’Océanic, Serge Beausoleil.

Il faut leur donner crédit, ils ont joué un bon match. En séries, c’est du momentum qui va d’un bord comme de l’autre. C’est un match qui se joue sur les détails et il faudra porter plus attention à cet aspect. Ce sera à nous d’être meilleurs qu’eux, a renchéri l’attaquant des Sags, Zachary Gravel.

Les Sags ont été dominés 30-17 au chapitre des tirs.

Suspension à prévoir chez les Sags

En fin de première période, le défenseur chicoutimien Matteo Mann a asséné un coup à la tête à William Dumoulin, de l’Océanic. Le joueur des Sags a été expulsé pour son geste. À la reprise, ses patins ne touchaient pas la patinoire au moment de l’impact, ce qui pourrait lui valoir une suspension.

La LHJMQ rendra une décision dans son cas au cours des prochaines heures.

À six pieds cinq, les patins n'ont pas besoin de quitter la glace pour frapper un joueur, mais on va laisser la ligue gérer ces dossiers-là, a réagi l’entraîneur de l’Océanic, dont le joueur blessé a dû être escorté hors de la patinoire. Il ratera le rendez-vous de samedi.

Chez les Sags, Yanick Jean n’a pas voulu s’avancer sur la sanction possible de son joueur. Par contre, la pénalité de cinq minutes imposée à Matteo Mann a semblé ralentir l’ardeur des Chicoutimiens. Rimouski a d’ailleurs marqué sur ce jeu de puissance.

À partir de ce moment-là, j'ai senti que c'était un petit peu plus difficile, a reconnu Jean.

N’empêche que la formation de Chicoutimi, qui a terminé un point devant ses rivaux en saison régulière, refuse d’appuyer sur le bouton panique en dépit de ce retard de 0-1 dans la série à domicile.

Il n’y a pas de pression. Il n'y en avait pas avant le match et il n’y en a pas plus là. Peu importe le résultat de demain (samedi), il n'y en a pas. Il n’y en a pas eu de l’année et il n’y en a pas encore.

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