Danielle Smith et Rachel Notley veulent financer les services sociaux municipaux

Le programme FCSS peut aussi être utilisé pour financer des programmes pour aînés.
Photo : Radio-Canada / Martin Weaver
Le financement potentiel du programme de Services de soutien familial et communautaire (FCSS) est l’une des promesses faites par le gouvernement et l’opposition, en vue des élections, qui a le plus retenu l'attention de l'Association des municipalités de l'Alberta lors de sa rencontre printanière à Edmonton vendredi.
La présidente de l’association, Cathy Heron, est très heureuse de voir le Parti conservateur uni et le Nouveau Parti démocratique s’attarder au financement du FCSSC’est un programme fantastique.
Le FCSS
dispose d'une enveloppe d’une centaine de millions de dollars. La province partage 80 % de la facture de multiples initiatives telles que la bonification de programmes de services sociaux, l’établissement de programme de mentorat ou encore du soutien aux familles, avec les municipalités et villes albertaines.La majorité des municipalités de l'Alberta finissent par dépasser leur part de 20 % de financement, explique Cathy Heron, car elles reconnaissent la valeur [de ce programme].
Les projets mis en branle par le FCSSDe l’argent bien investi
, a assuré Cathy Heron. On économise beaucoup plus d’argent lorsqu’on investit dans la prévention [car on] évite de le faire [plus tard] dans notre système de santé ou de justice.
Par contre, l’inflation a miné l’enveloppe du FCSSméconnu
est donc d’autant plus apprécié par Cathy Heron.
À lire aussi :
NPD
et PCU , même longueur d'ondeRachel Notley, la cheffe de l’opposition et du NPD,Ce programme a besoin d’être stimulé maintenant
, a-t-elle déclaré lors de son discours devant l’Association des municipalités.
Un investissement dans le FCSS
permettrait aussi de pallier l’inflation, en plus d’augmenter l’offre de services dans les municipalités, a souligné Rachel Notley.Pour sa part, la première ministre Danielle Smith a assuré que le financement du FCSSsur le radar
de son cabinet. C’est un secteur où je voudrais voir plus de financement.
Ce secteur est une des promesses les plus importantes de la première ministre. Elle tire une comparaison du traitement perçu par l’Alberta avec Ottawa pour établir les bases d’un financement équitable pour les municipalités albertaines.
Ce que j'aime le moins d'Ottawa, c'est qu'il nous surtaxe et nous rend l'argent avec un tas de conditions. Mais ensuite, on fait la même chose avec nos municipalités
, a-t-elle indiqué.
Elle souhaite donc revisiter cette dynamique pour la rendre plus équitable.