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Le voile se lève sur un meurtre survenu à Stoneham

Le poste de commandement mobilie de la Sûreté du Québec stationné le long d'une route.

La Sûreté du Québec a déployé son poste de commandement mobile dans le secteur où le corps a été retrouvé lundi. (Photos d'archive)

Photo : Radio-Canada / Alexane Drolet

Pour la première fois, les détails entourant le meurtre d'Achraf Thimoumi assassiné à Stoneham en août dernier ont été dévoilés au palais de justice de Québec.

L'un des co-accusés, Éric Guénette, s'est adressé à la Cour supérieure dans l'espoir de recouvrer sa liberté, en attendant son procès.

La poursuite s'y est opposée, en exposant les raisons lors d'une audience tenue plus tôt cette semaine.

Cette procédure durant laquelle une partie de la preuve a été exposée est toutefois frappée d'une ordonnance de non-publication.

Il s'agit d'une ordonnance prévue au Code criminel, pour assurer un procès équitable à Guénette et à son co-accusé Keven Prévost-Bouchard.

Montage photos de Keven Prévost-Bouchard et Éric Guénette.

Keven Prévost-Bouchard et Éric Guénette sont accusés du meurtre au premier degré d’Achraf Thimoumi.

Photo : Facebook

Au terme de l'exercice, le juge Louis Lemay a décidé de garder Guénette derrière les barreaux.

L'ordonnance de non-publication empêche également les médias d'exposer les motifs invoqués par le juge Lemay pour en arriver à cette décision.

Les procédures contre Guénette, 34 ans, et Prévost-Bouchard, 35 ans, vont se poursuivre dans les prochains mois.

Ils n'ont toujours pas subi leur enquête préliminaire.

De son côté, Keven Prévost-Bouchard n'a pas demandé à être remis en liberté, durant le processus judiciaire.

Achraf Thimoumi avait été retrouvé sans vie dans un véhicule, en août.

La Sûreté du Québec (SQ) a procédé à l’arrestation des deux suspects, deux mois plus tard.

Le corps policier avait indiqué dans un communiqué que l’enquête tendait à démontrer que le crime était lié au monde des stupéfiants.

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