•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Après avoir perdu son jumeau, elle alerte sur les dangers de la vitesse excessive

La vitesse excessive sur les routes est un fléau répandu partout au Nouveau-Brunswick. Elle fait également des victimes collatérales.

Cindy Ross et son frère jumeau Randy.

Cindy Ross et son frère jumeau Randy.

Photo : Gracieuseté : Cindy Ross

Radio-Canada

Cindy Ross a perdu son frère jumeau en 2011 dans un accident de la route, à Caraquet. L'alcool et la vitesse excessive étaient en cause dans cette tragédie.

La voiture que conduisait Randy Ross a percuté de plein fouet un mur de briques près du centre-ville de Caraquet.

La voiture que conduissait Randy Ross a percuté de plein fouet un mur de briques près du centre-ville de Caraquet.

La voiture que conduisait Randy Ross a percuté de plein fouet un mur de briques près du centre-ville de Caraquet.

Photo : Gracieuseté : Cindy Ross

Quand Randy est décédé, on avait tout juste 22 ans. C’est la vie d’adulte qui commence, les beaux projets, embarquer dans ce monde… Moi, cela a complètement changé ma perception de la vie, d’avoir l'urgence de vivre. Pour mes parents, perdre un enfant, ça été tellement difficile , témoigne-t-elle.

« Tu sais, perdre quelqu’un… Dans mon cas, j'ai perdu mon jumeau, la personne avec qui je partageais tout. Tu sais, on se partageait une voiture, on vivait ensemble. C’était vraiment comme mon meilleur ami. »

— Une citation de  Cindy Ross

Des amendes plus salées

Le gouvernement provincial a la volonté de resserrer la vis face aux chauffards. Il a récemment proposé des modifications à la Loi sur les véhicules à moteur dans le but de rendre les routes plus sécuritaires.

Les nouvelles amendes pour excès de vitesse sont salées.

Les nouvelles amendes pour excès de vitesse sont salées.

Photo : Source : Gouvernement du N.-B.

On propose des amendes plus salées, notamment pour des vitesses excessives.

Un conducteur fautif dont la vitesse est de 50 à 80 km/h au-dessus de la limite de vitesse permise verrait son véhicule confisqué pendant sept jours, perdrait cinq points d’inaptitude, en plus d’une amende de 500 $.

Pour un conducteur dont l'excès de vitesse est de plus 80 km/h, son véhicule serait confisqué pendant 30 jours, il perdrait six points d’inaptitude, en plus d’une amende de 1000 $.

Cindy Ross a perdu son frère jumeau dans une accident de la route en 2011, à Caraquet.

Cindy Ross a perdu son frère jumeau dans un accident de la route en 2011, à Caraquet.

Photo : Radio-Canada / Mario Landry

Cindy Ross se réjouit de l’initiative du gouvernement provincial.

C’est absolument nécessaire au niveau du gouvernement d’avoir des choses mises en place pour inciter les gens à avoir peur de ne pas le faire, peu importe les raisons. Ça fait que je trouve que c’est important que les gens puissent avoir en tête que si je me fais prendre, non seulement je perds mon véhicule, mais j’ai une amende salée. Il y a plein de choses. C’est toute ta vie au complet. Tu ne peux plus te rendre au travail. Il y a plein de choses qui vont changer ta perception. J’ai conduit, mais ma vie va changer du tout au tout là, témoigne-t-elle.

Un fléau dans la Péninsule acadienne

Dans plusieurs municipalités de la Péninsule acadienne, le problème de la vitesse au volant est un problème récurrent. C’est le cas à Shippagan.

Marie-Lou Noël est conseillère municipale et responsable de la sécurité publique à la Ville de Shippagan.

Marie-Lou Noël est conseillère municipale et responsable de la sécurité publique à la Ville de Shippagan.

Photo : Radio-Canada / Mario Landry

La conseillère responsable de la sécurité publique à la municipalité, Marie-Lou Noël, affirme que le conseil municipal a les mains liées.

Les lois, c’est toujours une bonne chose, mais quels sont les effectifs pour les appliquer? Quelles sont les stratégies qui vont outiller cette loi-là? Il faut que les ressources soient suffisantes pour faire appliquer la réglementation. On n’a pas le pouvoir d’aller arrêter un citoyen ou de détecter la vitesse, mentionne-t-elle.

Une situation qui pourrait s’améliorer. Dès le 1er avril, la province permettra à ses municipalités d’avoir recours à des caméras aux feux rouges et des radars photographiques.

C’est un outil additionnel. Je pense que le gouvernement doit outiller les municipalités et la GRC pour être capable de contrer justement ce problème-là qui est évident, qui n’est pas juste à Shippagan, qui n’est pas juste dans la Péninsule acadienne et qui n’est pas juste en province. C’est vraiment à la grandeur du pays, estime Marie-Lou Noël.

Avec les informations de Mario Mercier

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...