L’Université du Québec veut hausser le taux de diplomation des étudiants internationaux

Des données publiées par Radio-Canada montrent que moins de 60 % des étudiants internationaux réussissent à obtenir leur diplôme du baccalauréat, ce qui est moins élevé que dans d'autres universités du Québec.

Les étudiants internationaux réussissent pourtant mieux que les Québécois à la maîtrise et au doctorat au sein du réseau de l’Université du Québec.

Son président, Alexandre Cloutier, admet que la situation est préoccupante, mais soutient que la mission d'accessibilité qui guide le réseau de l’UQ rend la clientèle unique.

Un étudiant sur deux est considéré comme un étudiant de première génération, c’est-à-dire que c’est le premier de sa lignée à avoir la chance d’aller à l’université, ses parents n’y sont pas allés, c’est beaucoup plus élevé que dans le reste du réseau universitaire. Il y a aussi près de 60 % de nos étudiants qui sont obligés de travailler, donc ils ont peu de revenus et ne peuvent pas se consacrer à temps plein à leurs études, a expliqué M. Cloutier, l’ancien député péquiste de Lac St-Jean, en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.

Il assure cependant que son organisme est sensible à la réussite des jeunes.

À son avis, l’enjeu est multifactoriel pour les jeunes internationaux.

Ça concerne à la fois le logement, l’accompagnement, la connaissance de la langue, la préparation pour l’intégration dans le nouveau milieu ou encore leur participation à l’intégration de la vie sociale et culturelle de leur municipalité, renchérit Alexandre Cloutier.

Selon lui, les universités doivent faire un choix en considérant ces enjeux dans le contexte où le nombre de demandes d’admission dans les établissements québécois est en forte croissance en provenance d’autres pays.