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Le dernier espoir d’un terminal GNL en N.-É. repose sur le gaz de schiste du N.-B.

Une pancarte indiquant « Goldboro LNG » est plantée dans le sol.

La dernière idée pour le projet de terminal de Goldboro prévoit le transport de gaz naturel du Nouveau-Brunswick et des États-Unis.

Photo :  courtoisie / Pieridae Energy

Radio-Canada

La compagnie Pieridae Energy, basée à Calgary, garde espoir de pouvoir construire un terminal de gaz naturel liquéfié en Nouvelle-Écosse. Cette fois, elle compte exporter du gaz du Nouveau-Brunswick et des États-Unis.

La société a demandé au gouvernement américain de prolonger son permis pour exporter du gaz naturel de source américaine, car le précédent délai délivré pour commencer les travaux a expiré en février 2023.

Le gaz américain compléterait l'approvisionnement principal, qui serait le gaz naturel du Nouveau-Brunswick, mais pour arriver, la province doit lever son moratoire sur la fracturation hydraulique, explique le président de Pieridae, Alfred Sorensen.

« Nous avons réévalué la taille du projet pour quelque chose de moins ambitieux, mais toujours d'une taille importante d’une valeur de plus de 3 milliards de dollars américains. »

— Une citation de  Alfred Sorensen. président de Pieridae Energy

Pieridae n'a pas tué le projet parce que la province du Nouveau-Brunswick a manifesté un regain d'intérêt pour potentiellement développer ses ressources gazières, et nous détenons une position foncière importante au Nouveau-Brunswick, explique le président.

Nous cherchons donc à voir si c’est quelque chose qui peut arriver et si ça ne fonctionne pas, le projet est définitivement mort.

Blaine Higgs.

Blaine Higgs espère accélérer le développement de l'industrie du gaz de schiste au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau

Les espoirs de la concrétisation de ce projet reposent donc sur le gouvernement de Blaine Higgs.

Par contre, depuis le début, le projet de terminal de liquéfaction s'attire les critiques d'environnementalistes.

Pieridae a reçu l'approbation du département américain de l'Énergie en 2016 pour exporter du gaz naturel d'origine américaine via le gazoduc des Maritimes et du Nord-Est vers un terminal GNL qui serait construit dans le comté de Guysborough, dans l'est de la Nouvelle-Écosse.

L'entreprise a demandé une prolongation de cinq ans en disant aux régulateurs américains qu'elle avait reçu une conception révisée et plus petite du terminal en janvier.

Pieridae USA affirme que l'octroi de la prolongation de délai demandée permettra d'achever les travaux de conception détaillée, d'ingénierie et d'établissement des coûts afin de commencer la construction et de mettre en service le projet de terminal GNL à Goldboro, a déclaré le département américain de l'Énergie.

Dans sa demande, la compagnie Pieridae a déclaré avoir dépensé jusqu’à maintenant 41 millions de dollars canadiens pour le projet, en ajoutant que la compagnie était prête à attribuer des contrats pour la construction de toutes les installations maritimes, la préparation du site et la construction d’habitation temporaire conçue en partenariat avec les Premières Nations de la région.

Projet de terminal de gaz naturel liquéfié à Goldboro.

C'est ici, à Goldboro en Nouvelle-Écosse, qu'un terminal de gaz naturel liquéfié pourrait être construit.

Photo : CBC

Nous n'en sommes qu'au début et nous conservons certainement notre dossier parce que nous avons intérêt à conserver notre permis américain d'exportation. Cela nous donne juste la possibilité d'utiliser du gaz américain à certaines périodes de l'année. Mais ce ne sera pas un volume de base suffisant pour prendre la décision finale d'investir, explique le président.

L'entreprise s'est déjà retirée du projet auparavant en disant que ça coûtait trop cher et que c’était trop difficile à accomplir durant la pandémie.

Alfred Sorensen rappelle que l'idée de recevoir de plus gros volumes de gaz naturel de l'Ouest canadien n'est pas envisageable parce qu'il n'y a pas de volonté politique pour que cela se produise, en particulier du côté fédéral.

Avec les informations de Paul Withers de CBC

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