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Un festival pour faire connaître le cinéma canadien d’un océan à l’autre

Trois jeunes filles sont couchées sur des coussins gonflables dans un lac.

Le film « Jouvencelles » est projeté le vendredi 31 mars dans le cadre du festival.

Photo : Site Internet de Jouvencelles

Le Canadian Film Fest se déroule à Toronto jusqu'au dimanche 2 avril. Sa programmation vise à faire connaître au public torontois ce qui se fait en matière de production cinématographique partout au pays.

À travers son documentaire Jouvencelles (projeté vendredi sous le nom de Bloom), Fanie Pelletier étudie les rapports entre les adolescentes et les réseaux sociaux comme Instagram ou TikTok.

La réalisatrice a découvert ce monde au moment où elle a commencé à travailler sur son film : je n'avais même pas un compte Instagram au départ, explique-t-elle. À travers sa plongée dans cet univers inconnu, elle a mis ses idées reçues au placard et a découvert un espace bien plus nuancé et complexe que ce que les adultes imaginent. Elle espère que son travail permettra aux parents de mieux comprendre leurs enfants.

Le film de Fanie Pelletier trouve sa place dans une programmation plus large qui mêle fictions et documentaires. Le Canadian Film Fest a ouvert avec le film Babysitter de la Québécoise Mona Chokri et s'achèvera avec Wintertide de la Torontoise Joy Webster. Entre les deux, il y a des longs-métrages de Colombie-Britannique et des provinces maritimes ainsi que des soirées consacrées aux formats courts.

Combattre les préjugés

La directrice du festival, Ashleigh Rains, rappelle que cet événement, qui a été fondé il y a 17 ans, a pour fonction de donner l'opportunité aux réalisateurs canadiens d'être davantage remarqués et ainsi offrir la possibilité au public de montrer que les cinéastes locaux font aussi d'excellents films.

Selon la directrice, le cinéma canadien souffre de préjugés tenaces : grâce au festival, on peut briser des stéréotypes et espérer changer la perception que le public a sur notre production . Comme pour encourager les foules, elle assure que les réalisateurs d'ici racontent des histoires comme personne d'autre.

Ashleigh Rains a bon espoir pour le futur. Elle souligne que le cinéma local évolue constamment et qu'il illustre une variété et une diversité incroyable d'histoires d'un océan à l'autre.

Le Canadian Film Fest se déroule à Toronto jusqu'au dimanche 2 avril. Plus d'informations sur www.canfilmfest.ca (Nouvelle fenêtre)

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