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Rio Tinto fermera des salles de cuves précuites dès l’an prochain, selon le syndicat

L'aluminerie Rio Tinto à Arvida laisse échapper d'importantes volutes de fumée.

L'aluminerie Rio Tinto à Arvida laisse échapper d'importantes volutes de fumée.

Photo : Radio-Canada / Titouan Bussiere

Rio Tinto a profité de la première journée d’un sommet sur l’aluminium, à Chicoutimi, jeudi, pour annoncer la fermeture de certaines cuves précuites en 2024 à ses installations d’Arvida.

En vertu des autorisations environnementales, l’entreprise peut maintenir les six salles de cuves ouvertes jusqu’au 31 décembre 2025.

Le syndicat et les travailleurs ont été avisés d’une échéance précoce pour certaines des 832 cuves.

J’ai appris que l’employeur allait, à partir de 2024, commencer à fermer une ou des salles de cuves précuites et qu’il était possible pour d’autres salles de cuves qu’on aille au-delà de 2025, confirme le président du Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida, Donat Pearson.

Il n’a toutefois pas de chiffres précis sur le nombre de cuves ou l’échéancier, puisqu’il n’a pas encore eu de discussions avec la direction sur le sujet.

Selon des informations recueillies auprès de travailleurs après la rencontre jeudi matin, 350 emplois pourraient être touchés par le changement de technologie et l’agrandissement de l’usine AP60.

La rencontre a été très enrichissante et très positive. La direction de Rio Tinto semble très intéressée par le sujet dans le but de relocaliser ces emplois-là le plus efficacement possible, a confié l’un d’entre eux.

Le Syndicat aussi semble peu inquiet pour l’avenir de ses membres.

On sait que la transition va entraîner un déplacement de main-d’œuvre. Je ne pense pas que personne perde son emploi, encore moins 350, soutient Donat Pearson.

Il se réjouit du fait que Rio Tinto agisse enfin pour moderniser ses installations d’Arvida.

Donat Pearson espère maintenant que la construction attendue des 96 nouvelles cuves dans l’usine AP60 commencera dès cette année pour faciliter la transition.

Il faut qu’on commence à construire, il faut qu’on commence à avoir des discussions sur où et comment on va faire les déplacements de la main-d’oeuvre, soutient M. Pearson.

Le sommet sur l’aluminium se poursuit jusqu’à vendredi.

Avec les informations de Louis Martineau et Michel Gaudreau

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