La députée Marie-Louise Tardif ne compte pas entamer de poursuite contre des médias

La députée de Laviolette–Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, à l'entrée de la réunion du caucus caquiste
Photo : Radio-Canada
La députée de Laviolette–Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, n'a pas l'intention de poursuivre Le Nouvelliste ou tout autre média en lien avec une phrase qu'elle a prononcée dans une salle de cour. Elle a précisé jeudi les propos qu’elle avait tenus la veille au sujet de la possibilité de poursuivre un média.
Je n’ai jamais dit que j’allais poursuivre
, a-t-elle clamé devant les journalistes présents à l’Assemblée nationale du Québec. Mercredi, elle avait répondu ainsi à un journaliste qui lui demandait si elle allait poursuivre le journal
: On verra, il y aura une suite peut-être
.
La députée de la Mauricie a appris mardi qu’aucune accusation n’allait être portée contre elle par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) au sujet des propos qu’elle a tenus dans une salle de cour du palais de justice de Trois-Rivières en février.
Lors d’une audience de la cause d’un ex-employé du bureau de Mme Tardif, Marc Léopold Fortin, qui lui réclame 150 000 $ pour congédiement injustifié, la députée a chuchoté on va embarquer sur ton cas
à l’intention d’une ancienne employée présente dans la salle. M. Fortin venait de dire que son ex-collègue allait pouvoir corroborer ses dires.
À son entrée au caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) mercredi, Marie-Louise Tardif avait affirmé être contente de retrouver ses collègues. Elle s'était retirée temporairement du caucus de son parti en attendant la suite des choses. Je ne peux pas contrôler ce que les gens disent et ce que les gens pensent. [...] J’ai ma version
, avait-elle aussi déclaré.