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Route 170 : « Malaise palpable au MTQ », dit l’Union des producteurs agricoles

Un homme en photo.

Le président régional de l’UPA, Mario Théberge, parle d'un manque de consultation. (ARCHIVES)

Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon-Lalancette

Le président de l’Union des producteurs agricoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mario Théberge, ressort abasourdi d’une rencontre d’urgence avec le ministère des Transports jeudi au sujet du choix du tracé nord pour le prolongement de la route 170.

Ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas le choix. On a senti un malaise tous azimuts : autant de notre côté que du côté du ministère des Transports, rapporte M. Théberge.

« C’est pas compliqué, on est tous à la même place. On est devant une décision politique, purement politique, qui a été prise au-dessus de tout le monde. On va essayer de fonctionner avec ça, mais ce n’est pas rassurant. »

— Une citation de  Mario Théberge, président de l’Union des producteurs agricoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Selon Mario Théberge, les fonctionnaires lui ont confirmé que les études géologiques, environnementales et sociétales n’étaient pas terminées au point d’arrêter un choix sur l’emplacement du tracé.

Selon sa compréhension, le ministère des Transports n’était pas prêt à prendre une décision.

Le président de l’UPA garde aussi un goût amer des propos du député de Lac-Saint-Jean, Éric Girard, qui s’est dit prêt à endosser la décision malgré la grogne des élus et des producteurs.

Je vous rappellerai qu’avant d’être député il était vice-président régional de l’UPA et on fait des constatations de changement de cap assez radical, laisse entendre Mario Théberge, en ajoutant n’avoir aucune réponse à donner à ses membres qui craignent d’être expropriés.

M. Théberge attend impatiemment de connaître la suite des choses.

Le corridor nord je suis prêt à vivre avec, mais nous avions un corridor nord modifié à proposer qui est un peu plus coûteux. S’ils veulent collaborer, on va le sentir. Il y a moyen de faire quelque chose de mieux que ça, qui est tolérable pour l’agriculture et qui ne touche à peu près pas aux terres agricoles, soutient Mario Théberge.

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